Le Prix est payé

« Car vous avez été achetés à prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps » (1 Corinthiens 6:20).

Récemment, nous avons passé la nuit dans un hôtel près de l'aéroport d'Heathrow à Londres, en notre route vers la Floride. Lorsque nous nous sommes approchés de la réception, j'ai soudain réalisé que j'avais séjourné dans cet hôtel trente ans auparavant pour affaires. Cela m'est particulièrement resté en tête à cause de ce qui s'est passé le jour où j'ai quitté l'hôtel. J'ai attendu patiemment pour régler ma note, mais quand mon tour est venu, la réceptionniste m'a demandé d'attendre pendant qu'elle allait chercher le directeur. Il est sorti de son bureau et m'a expliqué que la société pour laquelle je travaillais devait à l'hôtel plus de 20 000 £ de factures d'hôtel impayées, toutes n'étaient les miennes, je m'empresse d'ajouter, et tant que le paiement intégral n'était pas effectué, l'hôtel n'accorderait plus de crédit. Le prix n'avait pas été payé ! Par conséquent, j’ai dû payer moi-même ma facture, une option que nous n’avons pas quand il s’agit de notre relation avec Dieu. Nous avons besoin d’un rédempteur.

Cet événement m'a rappelé la parabole que Jésus a racontée dans Luc chapitre 7:36-50. Un pharisien appelé Simon avait demandé à Jésus de prendre un repas chez lui. Au cours de ce repas, une femme, décrite comme une pécheresse, apporte un vase d'albâtre plein de parfu. Elle « se tenant derrière à ses pieds, et pleurant, elle se mit à les arroser de ses larmes, et elle les essuyait avec les cheveux de sa tête, et couvrait ses pieds de baisers et les oignait avec le parfum » (v.38).

Pendant ce temps, les pharisiens pensaient que si Jésus était un prophète, il connaîtrait le caractère de la femme, ce qui implique que le Sauveur n'aurait rien à voir avec un pêcheur. C’était une contradiction dans les termes. Le Sauveur est venu chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19:10).

Le doute de Simon sur le fait que le Seigneur connaisse le cœur des gens a été abordé par Jésus, qui a mis en évidence l’autosatisfaction dans le cœur de Simon. Il le fait en lui racontant la parabole de deux débiteurs. L’un devait cinq cents deniers et l’autre cinquante. Leur créancier s’est rendu compte qu’ils ne pouvaient pas payer leurs dettes. Alors, il « leur a franchement pardonné à tous les deux ». Il a payé le prix. J’aime le mot « franchement » utilisé dans la KJV. Cela signifie que la dette était complètement pardonnée et qu’elle ne serait plus jamais rappelée. Puis Jésus a demandé à Simon lequel des deux débiteurs aimerait le plus l’homme qui avait payé leurs dettes ? » Simon a répondu à la question : « Je suppose que c'est celui à qui il a le plus pardonné ». Puis Jésus a comparé l’attitude de Simon envers lui à la foi de la femme. Simon n’avait pas donné d’eau pour que Jésus puisse laver ses pieds. Il n’avait pas donné le baiser de bienvenue au Sauveur. Mais la femme a accompli tout ce que Simon n’avait pas réussi à fournir et plus encore. Elle a adoré Jésus.

Malgré tous ses avantages, Simon n’avait pas démontré d’appréciation pour le Sauveur, mais seulement des critiques sur sa grâce. Le Seigneur, montrant sa divinité, a franchement pardonné à la femme.

Le Sauveur a dû aller jusqu’au Calvaire pour nous racheter. Il a dû payer le prix de notre rédemption. Il était le seul à pouvoir le faire. Paul, lui aussi Pharisien, vaincu par sa propre justice, avait entrepris de détruire le peuple du Seigneur jusqu'à ce que, dans la grâce divine, le Seigneur intervienne dans sa vie et le sauve. Il savait ce qu’il avait écrit : « Car vous avez été achetés à prix ». Il explique plus loin dans Galates 2:20 : « Je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi ». Paul a cherché à glorifier Dieu de tout son être. Il nous encourage à suivre le même chemin jusqu’à ce que, nous entrions enfin dans la maison du Père et comprenions pleinement la merveille du prix que Jésus a payé pour notre rédemption.

Gordon D Kell