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« Tu dresses devant moi une table, en la présence de mes ennemis ; tu as oint ma tête d’huile, ma coupe est comble » (Psaume 23:5).
David décrit la richesse de la provision de Dieu au verset 5 de son psaume le plus connu. En tant que berger, David devait connaître les meilleurs endroits pour nourrir, abreuver et faire reposer ses brebis. Au verset 2, il parle des verts pâturages et des eaux paisibles. Le berger devrait inspecter le terrain avant d’installer son troupeau. Mais il y avait toujours des dangers autour. Lorsque le roi Saül a remis en question la capacité de David à affronter Goliath, David a raconté les dangers auxquels son troupeau était confronté et ce qu’il a fait pour les protéger. « Ton serviteur paissait le menu bétail de son père, et un lion vint, et un ours : et il enleva un mouton du troupeau. Et je sortis après lui et le frappai, et je délivrai le mouton de sa gueule ; et il se leva contre moi, et je le saisi par sa barbe, et le frappai, et le tuai » (1 Samuel 17:34-35). Lorsque le Seigneur est né, les anges sont apparus aux bergers de Bethléem « demeurant aux champs, et gardant leur troupeau durant les veilles de la nuit » (Luc 2:8).
Paul, vers la fin de sa vie, écrit sur sa solitude et les ennemis auxquels il a fait face. « Dans ma première défense, personne n'a été avec moi, mais tous m’ont abandonné » (2 Timothée 4:16). Puis, dans le verset suivant, il ajoute : « Mais le Seigneur s'est tenu près de moi et m'a fortifié ». Paul décrit la protection du Sauveur : « J’ai été délivré de la gueule du lion. Le Seigneur me délivrera de toute mauvaise œuvre et me conservera pour son royaume céleste ». Puis il élève son cœur dans l’adoration : « À lui la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (vv.17-18).
Dieu nous offre les richesses de sa grâce dans un monde où nous sommes confrontés à des ennemis spirituels, moraux et physiques. L’arène de nos batailles est l’endroit où il dresse « une table ». Une table est un lieu de communion. Jean écrit à propos de la communion de vie que nous avons avec notre Père et notre Sauveur dans la puissance du Saint-Esprit : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie » (1 Jean 1:3-4).
David écrit ensuite : « tu as oint ma tête d’huile ». L’huile est une illustration du Saint Esprit. Les sacrificateurs et les rois étaient oints. Et l’apôtre Jean écrit à propos de notre onction du Saint Esprit : « Et vous, vous avez l’onction de la part du Saint, et vous connaissez toutes choses » (1 Jean 2:20, 27). Cela rejoint l’enseignement du Seigneur : « Mais quand celui-là, l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité : car il ne parlera pas de lui-même ; mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses qui vont arriver » (Jean 16:13).
David décrit sa joie et sa confiance dans le Seigneur en tant que son berger en ces paroles : « Ma coupe est comble ». Sa coupe n’était jamais vide ou à moitié pleine, elle débordait toujours. Le Seigneur s’est présenté comme le Bon Samaritain dans Luc 10:30-37. Lorsque le Samaritain a trouvé l’homme sévèrement battu à moitié mort sur la route de Jéricho, il « s’approcha et banda ses plaies, y versant de l’huile et du vin » (v.34) et le sauva. Le Seigneur ne cesse jamais de verser l’huile et le vin de guérison, de réconfort, de puissance et de joie. Il a donné sa vie pour notre salut (Esaïe 53:12), et « l’amour de Dieu est versé dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Romains 5:5). En réponse, que nos cœurs débordent d’adoration et de service heureux.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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