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« Il me fait reposer dans de verts pâturages, Il me mène à des eaux paisibles » (Psaume 23:2).
David, par l’Esprit de Dieu, transmet un extraordinaire sentiment de paix dans le deuxième verset du Psaume 23. Le travail d’un berger consiste à prendre soin de ses brebis et à les nourrir. Il existe une relation forte entre le berger et son troupeau. C’est une relation qui est brodée tout au long de l’Ancien Testament. Abel, Abraham, Isaac, Jacob, Moïse et David étaient tous des bergers. Le métier d’un berger était un voyage constant, souvent dans le désert, pour trouver des pâturages et de l’eau. Asaph décrit magnifiquement L'ETERNEL comme le « Berger d’Israël », Celui qui conduit son peuple « comme un troupeau ». Ces hommes de foi remarquables ont expérimenté ce que signifiait être conduit par Dieu avant de diriger les autres par leur exemple. David articule les fondements de cette relation avec Dieu.
David connaissait le processus de conduire, de faire reposer, de nourrir et d’abreuver un troupeau et l’a appliqué à la manière dont Dieu agissait dans sa propre vie. Il reconnaissait la conduite de Dieu, « Il me fait », Son repos en Dieu, « pour me coucher », la nourriture de Dieu, « les verts pâturages » et la boisson que Dieu fournit, « les eaux paisibles ». Tout cela se voit dans le développement spirituel de David et dans son service à Dieu. Ce développement s’est produit alors qu’il gardait les brebis de son père dans le désert. Là, il a appris la grandeur de Dieu dans la création et Son amour personnel et Sa grâce envers son peuple. Lorsque son troupeau se reposait pour se nourrir, il communiait avec Dieu et L’adorait tout en réfléchissant à Sa grandeur, Sa bonté et Sa miséricorde.
Dans le Nouveau Testament, Marc rapporte comment Jésus a nourri les cinq mille (Marc 6:30-44). Il écrit : « Et Jésus, étant sorti, vit une grande foule ; et il fut ému de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis qui n’ont pas de berger ; et il se mit à leur enseigner beaucoup de choses ». Quand le moment fut venu de les nourrir, il « leur commanda de les faire tous asseoir par troupes sur l’herbe verte ». Ces événements révèlent le cœur du Christ et son ministère d’enseigner et de nourrir. Il s’occupe toujours de nos cœurs avec compassion. La nourriture venait de ses propres mains à chaque individu par l’intermédiaire de ses disciples. Nous recevons la nourriture spirituelle de Dieu par sa parole et le ministère du Saint Esprit. Mais pour que cela se produise, nous devons connaître le silence d’être en présence de Dieu. « Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu » (Psaume 46:10). Il est difficile de trouver un homme plus actif dans l’Ancien Testament que David, mais la puissance de son service pour Dieu provenait du silence et de la paix de la présence de Dieu.
L’eau est utilisée pour décrire la parole de Dieu (Éphésiens 5:26). Elle n’est jamais destinée à être avalée à la hâte, mais ses « eaux tranquilles » doivent, tout comme les hommes de Gédéon (Juges 7:6-7), être reçues avec soin et lenteur, comprises, méditées et suivies. Quand j’étais enfant, on me disait que je mangeais trop vite. Je ne suis pas sûr d’avoir surmonté cette habitude. La Parole de Dieu est notre nourriture et notre boisson. Elle répond à tous nos besoins spirituels, mais surtout, elle révèle le Christ dans nos cœurs. Elle doit être abordée avec humilité et émerveillement pour nous donner des cœurs brûlants, des esprits compréhensifs et des vies sanctifiées de service (Luc 24).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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