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« Mais mon Dieu suppléera à tous vos besoins selon ses richesses en gloire par le Christ Jésus » (Philippiens 4:19).
La dernière référence biblique que ma femme June avait fait graver sur mon bracelet de montre était Philippiens 4:19. Aujourd'hui, nous sommes mariés depuis 54 ans. Malheureusement, ma montre n'a pas survécu à toutes ces années, mais j'ai toujours le fermoir du bracelet de montre, avec les références bibliques qui brillent aussi clairement que jamais.
Au début de sa lettre à l'assemblée de Philippes, Paul a écrit : « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que j'ai de vous, dans chacune de mes supplications, faisant toujours des supplications pour vous tous, avec joie, à cause de la part que vous prenez à l'Évangile depuis le premier jour jusqu'à maintenant; étant assuré de ceci même, que celui qui a commencé en vous une bonne œuvre, l’achèvera jusqu'au jour de Jésus Christ : comme il est juste que je pense ainsi de vous tous, parce que vous m'avez dans votre cœur » (Philippiens 1:3-7). Il écrivait à une assemblée gravée dans son cœur. De nombreuses années s’étaient écoulées depuis que Paul et Silas avaient rencontré Lydie au bord de la rivière, la servante sur la place du marché et le geôlier dans la prison. La grâce glorieuse de Dieu avait ouvert, libéré et transformé leurs cœurs. Paul ne doutait pas que Dieu, qui avait commencé cette bonne œuvre en eux, l’achèverait et la révélerait au jour de Jésus Christ. Les chrétiens de Philippes ont pratiquement démontré leur vie en Christ. Il devrait en être de même pour nous. Et au jour de Jésus Christ, la gloire de la grâce de Dieu sera pleinement visible dans son peuple, tant individuellement que collectivement, lorsque Christ se présentera à lui-même l'assemblée qu’il a aimée et pour laquelle il s’est donné ; « Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l'assemblée et s’est livré lui-même pour elle, afin qu'il la sanctifiât, en la purifiant par le lavage d’eau par la parole; afin que lui se présentât l'assemblée à lui-même, glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais afin qu'elle fût sainte et irréprochable » (Éphésiens 5:25-27).
Tout au long de sa joyeuse lettre aux Philippiens, l’apôtre leur enseigne la vie du Christ : « Car pour moi, vivre c’est Christ, et mourir un gain » ; la pensée du Christ : « Qu'il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus » ; la connaissance du Christ « Pour le connaître » ; et la force du Christ : « Je puis toutes choses en celui qui me fortifie » (Philippiens 1:21, 2:5, 3:10, 4:13). Il leur apprend à vivre dans l’unité, à surmonter l’anxiété par la prière et à expérimenter la paix de Dieu qui « dépasse toute intelligence ».
À la fin de son épître, Paul écrit : « Mais mon Dieu suppléera à tous vos besoins selon ses richesses en gloire par le Christ Jésus ». Paul a écrit ces paroles depuis la prison. Il comprenait ce que signifiait être dans le besoin.
Il énumère les extrémités de ces besoins dans 2 Corinthiens 11:22-33. Dieu avait pourvu à chacun d’eux. Lorsque Paul a rencontré Christ pour la première fois, le Sauveur lui a parlé du haut du ciel et lui a dit : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? » Depuis la gloire, le Sauveur a révélé son unité avec son peuple dans leurs besoins. Jésus a constamment répondu aux besoins humains sous toutes leurs formes au cours de son ministère terrestre. Il a répondu à notre plus grand besoin à la Croix. Maintenant, au ciel, il répond à tous nos besoins en nous fournissant les richesses inépuisables de son amour, de sa grâce et de sa miséricorde. Pourvoir à tous nos besoins ne signifie pas toujours les supprimer. Dieu n’a pas enlevé la faim de son peuple dans le désert. Il leur a donné de la nourriture. Il n’a pas enlevé leur soif, mais leur a donné de l’eau. Paul a vécu avec une condition pénible qu’il a décrite comme une « écharde dans la chair ». La condition n’a pas changé, mais grâce à elle, il a découvert la suffisance de la grâce du Christ (2 Corinthiens 12:7-10). Nos besoins devraient toujours nous conduire au Sauveur pour découvrir sa grâce profonde et sa proximité. Aujourd’hui, nous remercions Dieu pour son approvisionnement constant et, comme Paul, répondons par l’adoration : « Or à notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen » (Philippiens 4:20).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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