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« Le Seigneur donc, après leur avoir parlé, fut élevé en haut dans le ciel,
et s’assit à la droite de Dieu » (Marc 16:19).
« Et il arriva qu'en les bénissant, il fut séparé d’eux, et fut élevé dans le ciel. Et eux, lui ayant rendu hommage, s'en retournèrent à Jérusalem avec une grande joie. Ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu. Amen » (Luc 24:50-53).
Marc et Luc sont les deux auteurs qui rapportent l’ascension de Jésus-Christ au ciel. Jean écrit au début de son Évangile : « Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui ; et le monde ne l’a pas connu. Il vint chez soi ; et les siens ne l’ont pas reçu. Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, à savoir à ceux qui croient en son nom ; lesquels sont nés, non de sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu » (Jean 1:10-13). Le Seigneur a fait l’expérience de ne pas être reçu. Cela est exprimé de manière vivante lorsque Pilate présente Jésus à son peuple en disant : « Voici l’homme », et ils crient avec véhémence : « Crucifie-le, crucifie-le ! » Pilate présente à nouveau Jésus en déclarant : « Voici votre roi ». Les Juifs crièrent : « Ôte, ôte ! Crucifie-le ! » ajoutant : « Nous n’avons pas d'autre roi que César ». C’est alors que nous voyons s’accomplir les paroles d’Ésaïe : « Il est méprisé et délaissé des hommes, Homme de douleurs et sachant ce que c'est que la langueur, et comme quelqu'un de qui on cache sa face ; il était méprisé, et nous n'avons eu pour lui aucune estime » (Ésaïe 53:3). Il n’a pas été reçu. Mais à l’ascension, Marc exprime la joie du ciel : « Il fut élevé en haut dans le ciel ».
Ésaïe écrit aussi : « Certainement, lui, a porté nos langueurs, et s'est chargé de nos douleurs » (v.4). Cela s’est vérifié dans sa vie d’amour et de grâce et dans sa mort en sacrifice. Il s'en alla au Calvaire, portant sa croix (Jean 19:17). Après sa mort, Jésus a été porté par Joseph et Nicodème et mis dans le sépulcre. Luc, avec la même simplicité que Marc, décrit la joie du ciel en ces termes : « Il fut élevé dans le ciel ». Marc et Luc, un Juif et un Gentil, témoignent ensemble, sur fond de rejet sur Terre, de la réception glorieuse du Sauveur au ciel. De là, en tant que notre Sauveur vivant et glorifié et Souverain sacrificateur, Il nous reçoit dans la grâce et porte volontiers nos soucis (1 Pierre 5:7).
Luc rapporte aussi les paroles des anges lors de l’ascension du Christ au ciel : « Ce Jésus, qui a été élevé d'avec vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l’avez vu s'en allant au ciel ». Et que viendra-t-il faire ? Il viendra nous recevoir et nous porter dans la maison du Père : « Que votre cœur ne soit pas troublé ; vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Dans la maison de mon Père, il y a plusieurs demeures ; s'il en était autrement, je vous l'eusse dit, car je vais vous préparer une place. Et si je m’en vais et que je vous prépare une place, je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi ; afin que là où moi je suis, vous, vous soyez aussi » (Jean 14:1-3). Au début d’une nouvelle semaine de travail dans un monde troublé, trouvons notre force dans notre Sauveur, qui est mort pour nous, vit maintenant pour nous et reviendra pour nous. Le Sauveur qui permet à nos cœurs de ne pas « se troubler ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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