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Suis-moi (Jean 21:19).
Je pensais récemment à la protection de Dieu et je me suis souvenu des façons dont j'ai pu la voir dans ma vie. Un jour, j'étais en retard pour quitter l'école après une activité extrascolaire. Je rentrais habituellement à pieds avec des amis, mais cette fois-là, j'étais seul. J'avais un petit ballon dans mon cartable et, pour rendre le trajet de retour plus intéressant, j'ai décidé de pratiquer mes talents de footballeur en dribblant le ballon sur le trottoir, imaginant que je jouais un match international pour l'Angleterre. Une imagination qui, curieusement, n'est jamais devenue une réalité. Tout allait bien jusqu'à ce que je frappe le ballon un peu trop fort, et qu'il me dépasse. Je l'ai poursuivi et j'ai traversé une route sans réfléchir. J'ai entendu un crissement de freins et j'ai levé les yeux pour voir une voiture se diriger droit vers moi avant de s'arrêter au dernier moment, les bras écartés sur son capot, regardant le conducteur, qui était si soulagé de ne m'avoir pas blessé.
Depuis, j’ai réfléchi à plusieurs aspects de cet événement. Parfois, sur le chemin de la foi, nous nous laissons distraire et notre vision s’affaiblit. Nous ne cessons pas de parcourir le chemin principal, qui dans mon cas était le chemin du retour à la maison. Mais ce parcours devient moins important que d’autres activités que nous pratiquons simultanément. De tels intérêts peuvent être insignifiants, mais aussi des responsabilités légitimes qui consomment notre énergie et absorbent notre temps. Sortir un ballon de mon cartable était une petite action qui a mis ma vie en danger. De telles petites décisions peuvent nous conduire sur un chemin qui peut nous menacer spirituellement, moralement et physiquement. Il y a quelque temps, on a rapporté qu’un conducteur cherchait un bonbon dans la poche de son manteau sur le siège arrière de sa voiture. Il a perdu le contrôle de son véhicule et a tué un piéton. Le danger n’est jamais loin.
La vie de disciple peut être résumée dans le commandement de Jésus : « Suis-moi ». Ce cheminement se fait jour après jour et décision après décision. Le Sauveur se place devant nous. Sa vie est racontée pour nous dans les Évangiles, où il nous invite à venir apprendre comment vivre notre vie en communion avec lui : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi, car je suis débonnaire et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes » (Matthieu 11:28-29). Répondre à l’invitation du Christ nous protège de la divergence et du danger. Barnabas a apporté cette clarté à l’Église naissante d’Antioche : « Et le bruit en vint aux oreilles de l'assemblée qui était à Jérusalem ; et ils envoyèrent Barnabas pour passer jusqu’à Antioche; lequel y étant arrivé et ayant vu la grâce de Dieu, se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur » (Actes 11:22-23). Nous pouvons mesurer la distraction avec la simple question : « Est-ce que cela m’aide à persévérer avec le Seigneur ? »
Nous lisons des paroles spirituellement revigorantes dans Ésaïe 40 : « Mais ceux qui s’attendent à l’Éternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas » (v.31). L’ordre des mots est frappant. Ésaïe commence par « s'élever », puis « courir » et enfin « marcher ». Notre pouvoir de marcher avec Dieu commence en Sa présence. C’est là que tout est mis en évidence. Au début du Cantique des Cantiques, nous lisons : « Nous courrons après toi… Nous nous égayerons et nous nous réjouirons en toi… Nous nous souviendrons de tes amours » (Cantique des Cantiques 1:4). Ces paroles illustrent un sentiment d’énergie provenant de la joie, de l’allégresse et de l’assurance constante de l’amour du Christ. C’est fondamental pour marcher, ne pas se décourager et avoir le pouvoir de répondre au commandement du Seigneur : « Suis-moi ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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