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Mon cœur bouillonne d'une bonne parole ;
Je dis ce que j'ai composé au sujet du Roi ;
Ma langue est le style d'un écrivain habile
(Psaume 45:1).
Enfants à l'école, nous avions l'habitude d'aller à l'assemblée scolaire chaque matin. L'une des choses que nous célébrions était la fête des récoltes. Chacun de nous apportait de la nourriture, généralement une boîte de soupe ou de haricots. Tout ce qui était collecté était divisé en boîtes et distribué aux personnes âgées dans la région. Je me souviens toujours d'une histoire qu'un professeur nous avait racontée à l'une de ces occasions. Il s'agissait d'une célébration de la fête des récoltes dans une région agricole riche. L'un des cultivateurs a eu la brillante idée de construire une fontaine et de demander à tous les cultivateurs d'apporter un don de lait à verser dans une cuve le jour de la fête des récoltes. Le lait était pompé pour créer une belle fontaine de lait comme pièce maîtresse de la célébration. Un cultivateur avare a eu la brillante idée de verser de l'eau, au lieu du lait, dans la cuve, pensant que personne ne le remarquerait. Le problème était que plusieurs autres cultivateurs avaient eu la même idée : au lieu d’une fontaine de lait riche et crémeux, parfait pour faire du fromage, il y avait une fontaine d’eau grise et insipide. Le professeur a utilisé l’histoire pour nous enseigner le don joyeux et la gratitude et nous a mis en garde contre l’égoïsme.
Le premier verset du Psaume 45 parle d’un cœur bouillonnant de louanges : « Mon cœur bouillonne d'une bonne parole ». Le centre de la louange est le Roi : « Je dis ce que j'ai composé au sujet du Roi ». L’écrivain récite une composition personnelle sur le Roi. Ce qui est exprimé vient d’un cœur qui a expérimenté l’émerveillement de la personne du Roi et qui a voulu donner une voix à cette expérience. C’était une voix prête à déborder dans l’adoration et l’action de grâces : « Ma langue est le style d'un écrivain habile ». Le reste du Psaume décrit la grâce, la gloire, la majesté, la vérité, l’humilité, la justice, le trône, la joie, la fragrance, l’épouse et le nom du Roi.
Aujourd’hui, nous nous souvenons de Celui qui est notre Sauveur et Seigneur. Nous venons répondre à sa grâce merveilleuse, qui l’a poussé à aller jusqu’à la mort pour notre rédemption. Par la foi, nous voyons Jésus « couronné de gloire et d’honneur » et « assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts » (Hébreux 2:7, 1:3). Nous nous souvenons de lui comme de celui qui était plein de « grâce et de vérité » (Jean 1:14) et comme de l’humble Nazaréen (Matthieu 11:28-29) aimant la justice et haïssant l’iniquité (Hébreux 1:9). Son trône est le trône de la grâce (Hébreux 4:16). Sa joie et son bonheur consistaient à accomplir la volonté du Père et à assurer notre salut (Hébreux 12:2). La fragrance de sa vie, de sa mort, de sa résurrection et de son ascension remplit nos pensées, alimente notre adoration et stimule notre service. Nous sommes membres du corps et de l’épouse du Christ (1 Corinthiens 12:27, Éphésiens 5:25). Il a le nom au-dessus de tout nom, « afin qu’au nom de Jésus se ploie tout genou des êtres célestes, et terrestres, et infernaux, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:10-11). C’est le nom « dont on se souviendra de génération en génération ; c’est pourquoi les peuples te célébreront à toujours et à perpétuité » (Psaumes 45:17).
Nous sommes appelés à commencer à nous souvenir de notre Sauveur aujourd’hui en unissant nos cœurs et nos voix dans une fontaine d’adoration sans hésitation.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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