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« Et un ange du Seigneur parla à Philippe, disant : « Lève-toi, et va vers le midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, lequel est désert. Et lui, se levant, s'en alla » (Actes 8:26-27).
La vie de Philippe était en harmonie avec la volonté de Dieu. Il n’a pas remis Dieu en question lorsqu’il a quitté Jérusalem et son service fructueux dans cette ville. Dieu avait préparé la Samarie pour son arrivée, et il a prêché le Christ, et la puissance et la bénédiction de Dieu ont afflué. Au bon moment, Dieu a poussé les apôtres à envoyer Pierre et Jean pour établir l’œuvre et faire face au danger spirituel posé par le magicien Simon. Il restait encore beaucoup à faire pour édifier l’Église florissante après le retour des apôtres à Jérusalem, et il semble que Philippe serait au cœur de cette œuvre. Mais Dieu parle directement et spécifiquement à Philippe, le conduisant non pas vers une ville mais vers un lieu désert pour trouver un homme, l’Éthiopien, l’eunuque. Philippe n’a pas discuté des raisons pour lesquelles Dieu voulait qu’il quitte une église naissante et disparaisse dans le désert. Il a simplement obéi.
Si la Samarie nous enseigne comment Dieu prépare une ville à la bénédiction, l’eunuque éthiopien nous enseigne comment Il prépare le cœur d’un homme pour le conduire au Sauveur. Philippe a été conduit vers l’homme alors qu’il voyageait dans son char, rentrant chez lui, de Jérusalem en Éthiopie. J’aime les paroles du Saint Esprit à Philippe : « Approche-toi et joins-toi à ce char » (v.29). Cela exprime le désir du cœur de Dieu d’apporter le salut à quelqu’un qui le cherche et le rôle que jouent les serviteurs de Dieu pour conduire les gens à Christ. Philippe accouru vers l’homme. Il accouru avec le cœur d’un évangéliste pour trouver une âme perdue.
On nous dit que l’Éthiopien était un homme de grande autorité, le trésorier de Candace, la reine des Éthiopiens, et qu’il s’était rendu à Jérusalem pour adorer. On ne nous dit pas si les Écritures qu’il tenait étaient un cadeau ou s’il les avait achetées, mais il les lisait avidement et réfléchissait attentivement à ce qui était écrit. Philippe commence leur conversation par une question : « Comprends-tu ce que tu lis ? » (v.30). Un homme important et influent, au cœur humble et docile, lui répond : « Comment donc le pourrais-je, si personne ne me conduit ? » (v.31) et il pria Philippe à monter dans son char. Comme Lydie dans Actes 16, le cœur de l’Éthiopien était prêt à s’ouvrir. Dieu a déplacé l’homme et Philippe là où les Écritures ouvertes décrivent Jésus comme l’Agneau de Dieu : « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, et a été comme une brebis muette devant ceux qui le tondent ; et il n’a pas ouvert sa bouche » (Ésaïe 53:7). Et l’homme dit à Philippe : « Je te prie, de qui le prophète dit-il cela, de lui-même ou de quelque autre ? » Philippe répond immédiatement : « Et Philippe, ouvrant sa bouche et commençant par cette écriture, lui annonça Jésus ». Ce qui suivit conduisit l’Éthiopien à la foi en Christ, au baptême et à un joyeux voyage de retour chez lui. Philippe est appelé à continuer à prêcher l’Évangile d’Azot à Césarée, où il habitait (Actes 21:8).
Le ministère de Philippe nous enseigne l’immensité et la précision de la grâce de Dieu. C’est un puissant rappel de l’œuvre souveraine de Dieu. Philippe n’était pas là lorsque Dieu commença à œuvrer en Samarie et dans le cœur de l’eunuque Éthiopien. Lorsque Philippe fut appelé ailleurs, Dieu continua à œuvrer en Samarie et dans la vie de l’eunuque Éthiopien. Nous devons apprendre à nous confier en Dieu dans les pas qu’Il veut que nous prenions et à laisser avec confiance tout le reste entre ses mains infaillibles et puissantes.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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