33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Le Régime de Pain et d'Eau

« Et ils partirent de la montagne de Hor, par le chemin de la mer Rouge, pour faire le tour du pays d’Edom, et le cœur du peuple se découragea en chemin. Et le peuple parla contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte pour mourir dans le désert ? car il n’y a pas de pain, et il n'y a d'eau, et notre âme est dégoûtée de ce pain misérable » (Nombres 21:4-5).

Moïse était berger depuis quarante ans lorsque Dieu l’appela à devenir le berger d’un peuple asservi. Sa vie antérieure en Égypte devait être un lointain souvenir lorsqu’il revint pour affronter sans crainte Pharaon et exiger la liberté des fils d’Israël. Il n’était pas vêtu des beaux vêtements qu’il portait en tant que fils adoptif de la fille de Pharaon, mais probablement des vêtements de berger, la profession humble que les Égyptiens méprisaient (Genèse 46:34). Moïse était « très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la surface de la terre » (Nombres 12:3).

Il est une illustration remarquable de Jésus, le Sauveur venu dans l’humilité décrite par Esaïe « comme une racine sortant d’une terre aride. Il n’a ni forme ni éclat; quand nous le voyons, il n’a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer. Il est méprisé et délaissé des hommes » (Esaïe 53:2-3).

Mais Moïse est devenu, sous la main de Dieu, le chef d’un vaste peuple nomade. Il portait leurs fardeaux et travaillait sans relâche pour les maintenir en communion avec leur Rédempteur. En retour, Moïse était constamment mis en doute, défié même par sa propre famille et menacé. Mais sa foi était inébranlable. Sa puissance venait de sa relation étroite avec Dieu.

Ce fut un jour triste lorsque, après une grande délivrance au début du livre de Nombres 21, le peuple s’est très découragé en chemin et a amèrement critiqué Dieu et Moïse. Ils se sont plaint faussement qu’il n’y avait « ni pain ni eau ». Dieu avait constamment mis à l’épreuve la foi de son peuple, mais n’avait jamais manqué de lui fournir « des eaux douces » (Exode 15:25) et la manne, le pain du ciel (Exode 16:4), qu’ils avaient accueillie avec plaisir, et ensuite, ils l'ont méprisée.

Le comportement du peuple est un avertissement quant à notre expérience des routes accidentées. Ils vivaient dans le présent et oubliaient rapidement comment Dieu avait récemment répondu à leur cri et les avait délivrés (v.3). Mais pire encore, ils ont méprisé les choses qui prouvaient la présence de Dieu avec eux et son attention pour eux.

En nous rappelant la bonté de Dieu, nous sommes fortifiés contre les doutes qui nous assaillent dans les circonstances présentes. Mais aussi, en marchant sur les chemins difficiles de la vie, nous sommes accompagnés par l’approvisionnement infaillible de « l’eau vive » de la parole de Dieu (Jean 4:10) et du « vrai pain du ciel » (Jean 6:32). Notre régime spirituel « pain et eau » est la source la plus riche de protéines spirituelles qui soit. Il nous présente le Sauveur, qui est le pain de vie (Jean 6:35). Le Sauveur ne se lasse jamais de nous dire : « Venez et mangez » (Jean 21:12). Que nous ne refusions jamais son invitation et connaître un chemin aplani sur lequel nous sommes engagés.

« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20).

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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