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Or il y avait quelques Grecs, d'entre ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête. Ceux-ci donc vinrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée, et ils le priaient, disant : « Seigneur, nous désirons voir Jésus »
(Jean 12:20-21).
Matthieu est le premier évangile du Nouveau Testament. Il présente Jésus comme le Roi d’Israël. Matthieu est le seul évangéliste qui nous parle de la visite des mages de l’Orient qui sont venus voir et adorer Jésus. « Or, après que Jésus fut né à Bethléem de Judée, aux jours du roi Hérode, voici des mages de l’Orient arrivèrent à Jérusalem, disant : « Où est le roi des Juifs qui a été mis au monde ? Car nous avons vu son étoile dans l'Orient, et nous sommes venus lui rendre hommage » (Matthieu 2:1-2). Nous avons très peu de détails sur la façon dont ils en sont venus à entreprendre leur long voyage vers un peuple spirituellement ruiné qui n’avait aucune idée de la naissance récente de leur Messie. Cependant, l’étoile qui les a guidés tout au long du chemin les a finalement amenés à la maison où vivait l’enfant Jésus. Nous ne lisons pas qu’ils se sont prosternés devant le roi Hérode. Mais dans une humble maison de Bethléem, les hommes sages et riches se sont prosternés devant le Christ et lui ont rendu hommage. Alors qu’une nation entière ignorait la venue de leur Messie promis, Dieu a guidé les gens des nations à venir voir et rendre hommage à son Fils.
La persécution de Jésus a commencé avant que Jésus ne puisse marcher, et elle s’est intensifiée tout au long du ministère gracieux du Seigneur. Jean a écrit le dernier Évangile et a expliqué dès le début que Jésus « vint chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1:11). Il rapporte fidèlement la marée montante du rejet du Sauveur par ceux qui auraient dû l’accueillir avec des cœurs ouverts et adoration. Au chapitre 11, Jésus a ressuscité Lazare d’entre les morts. C’était le dernier des sept signes que Jean a rapporté pour démontrer la présence du Fils de Dieu dans le monde qu’il a créé. Jésus s’est révélé comme la résurrection et la vie. « Moi, je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en moi, encore qu'il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en moi, ne mourra point, à jamais » (Jean 11:25). En réponse à cette puissante révélation, les souverains sacrificateurs complotèrent pour mettre à mort Jésus et Lazare.
Lorsque la persécution de Jésus atteint son paroxysme, Jean nous dit : « Or il y avait quelques Grecs, d'entre ceux qui étaient montés pour adorer pendant la fête. Ceux-ci donc vinrent à Philippe qui était de Bethsaïda de Galilée, et ils le priaient, disant : « Seigneur, nous désirons voir Jésus ». Dieu assure qu’au début et vers la fin de la vie sans pareille du Seigneur, et face à la haine et au rejet, le Seigneur était honoré par des étrangers.
Le Sauveur est toujours rejeté, mais tout comme l’étoile a conduit les rois mages à Jésus, le Saint Esprit, la parole de Dieu et le témoignage de son peuple conduit les âmes à Christ. Cependant, le désir de « voir Jésus » et de faire partie de la grande moisson de son amour au verset 24 ne doit pas s’arrêter là. Notre constante aspiration spirituelle devrait être de « voir Jésus ». Paul l’exprime dans Philippiens 3:10, « pour le connaître », et Pierre nous encourage à « croître dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui la gloire, et maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen » (2 Pierre 3:18). C’est en voyant Jésus que nous devenons comme Lui, ce qui est notre destinée (1 Jean 3:2).
Gordon D Kell
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