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« Par ceci nous avons connu l’amour, c'est que lui a laissé sa vie pour nous ;
et nous, nous devons laisser nos vies pour nos frères » (1 Jean 3:16)
Lorsque le Sauveur est né, Marie « l'emmaillota de langes et le coucha dans la crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l’hôtellerie ». Ce verset remarquable décrit le Seigneur de gloire qui entre dans le monde qu’il a créé. Il est emmailloté de langes et couché dans une mangeoire. Cela s’est passé parce qu’il n’y avait pas de place pour Joseph et Marie lorsqu’elle se préparait à donner naissance à Jésus. Cela rappelle ce que Paul écrit plus tard : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvreté pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9). Chaque aspect de la naissance du Seigneur concerne la grâce de Dieu. Le Fils de Dieu enfermé dans le sein de Marie naît à Bethléem. Il n'a pas été emmailloté de pourpre mais de vêtements de pauvreté. Il n'a pas été laissé entre les murs d’un palais majestueux mais dans une crèche. Selon les paroles de l’hymne de John Nelson Darby, nous le voyons :
« Ainsi bercé dans une crèche,
Nous te voyons là, Jésus,
Un étranger sans abri,
Nos peines à partager ».
Dans Jean 10, Jésus dit : « Le Père m’aime, c'est que moi je laisse ma vie » (v.17). Au chapitre 19, il rapporte que Jésus a été mis sur la croix : « Et, il sortit portant sa croix, et s'en alla au lieu appelé le lieu du crâne, qui est appelé en hébreu Golgotha, où ils le crucifièrent » (Jean 19:17-18). Tous les auteurs des Évangiles rapportent les paroles exactes : « Ils le crucifièrent » (Matthieu 27:35, Marc 15:24, Luc 23:33). Jean rapporte également que Joseph et Nicodème, autrefois disciples discrets de Jésus, prirent le corps de Jésus et le déposèrent dans un tombeau : « Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de linges avec les aromates, comme les Juifs ont coutume d’ensevelir. Or, il y avait, au lieu où il avait été crucifié, un jardin, et dans le jardin un sépulcre neuf, dans lequel personne n’avait jamais été mis. Ils mirent donc Jésus là » (v. 40-42).
Le Sauveur fut enveloppé de bandes à sa naissance, cloué sur une croix de bois et enveloppé de linges à sa mort. Pourtant, tous ces abîmes proclamaient le pouvoir libérateur glorieux de l’amour divin : « C’est pourquoi le Père m’aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre » (Jean 10:17-18).
Le message de l’ange était : « Il n’est pas ici ; car il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez le lieu où le Seigneur gisait » (Matthieu 28:6).
Jean résume la splendeur de l’amour du Christ pour nous : « Par ceci nous avons connu l’amour, c'est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour nos frères ». « Laisser » n’est pas l’inactivité, c’est l’énergie de l’amour du Christ exprimée dans l’amour que nous avons les uns pour les autres par nos pensées, nos paroles et nos actions (1 Corinthiens 13). C’est le trait caractéristique de notre foi au Sauveur : « À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13:35). Et cet amour devrait déborder sur les autres.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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