L’Amour ne périt jamais

L’amour use de longanimité ; il est plein de bonté ; l’amour n’est pas envieux ; l’amour ne se vante pas ; il ne s’enfle pas d’orgueil ; il n'agit pas avec inconvenance ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’irrite pas ; il n'impute pas le mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais se réjouit avec la vérité ; il supporte tout, croit tout, espère tout, endure tout. L’amour ne périt jamais (1 Corinthiens 13:4-8).

Les vacances d’été sont le moment où les enfants attendent avec impatience des semaines de bonheur et d’activités ludiques sans soucis. Nous avons la chance de vivre dans une partie du monde qui n’est pas affligée par la tyrannie, la guerre, l’extrême pauvreté, la corruption généralisée, la persécution violente et le désespoir. Mais les événements indescriptibles survenus dans la petite station balnéaire de Southport, dans le Merseyside, nous ont plongés dans les ténèbres de la haine et de la violence. Qu’est-ce qui pousse un être humain à attaquer et à assassiner sauvagement de jeunes enfants et ceux qui les protègent ? Et lorsque que ceux qui sont si profondément touchés pleurent et se lamentent sur des choses qu’ils ne peuvent comprendre, qu’est-ce qui motive une foule à infliger égoïstement et sans pitié la peur et la violence à la même communauté et aux responsables de la loi et de l’ordre ?

La vie du Seigneur a commencé dans un climat de violence, lorsqu’Hérode a fait tuer des enfants après sa naissance. Sa vie s’est terminée dans la brutalité extrême et prolongée du Calvaire. La miséricorde, la grâce et l’amour de Dieu se sont pleinement exprimés entre ces événements remplis de haine.

L’amour du Christ vainc la haine à travers :

Le Pardon « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34).

La dissipation du désespoir, « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43).

La prise en charge des personnes éprouvées : « Jésus donc voyant sa mère, et le disciple qu’il aimait se tenant là, dit à sa mère : « Femme, voilà ton fils ! » Puis il dit au disciple : « Voilà ta mère ! » Et dès cette heure-là, le disciple la prit chez lui (Jean 19:26-27).

Le sacrifice : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46).

La souffrance : « J’ai soif » (Jean 19:28).

La puissance : « C'est est accompli » (Jean 19:30).

La paix : « Père, entre tes mains je remets mon esprit » (Luc 23:46).

Nous vivons dans un monde où la haine abonde, et sa réalité nous a entourés ces derniers jours. C’est maintenant le moment d’exprimer la réalité de l’amour de notre Sauveur crucifié, l’amour qui « ne périt jamais ».

Gordon D Kell