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« Par la foi, Sara elle-même aussi reçut la force de fonder une postérité, et cela, étant hors d'âge, puisqu'elle estima fidèle celui qui avait promis ; c'est pourquoi aussi d'un seul, et d'un homme déjà amorti, sont nés des gens qui sont comme des étoiles du ciel en nombre et comme le sable qui est sur le rivage de la mer, lequel ne peut se compter » (Hébreux 11:11-12).
Abraham et Sara sont le premier couple marié dont nous apprenons dans la Bible qu'ils marchaient ensemble sur le chemin de la foi. Nous réfléchissons souvent à la foi d'Abraham, mais pas tellement à sa belle épouse, qui était toujours à ses côtés. Nous lisons dans Proverbes 31 à propos de la femme vertueuse : « Une femme vertueuse ! Qui la trouvera ? Car son prix est bien au-delà des rubis. Le cœur de son mari se confie en elle, et il ne manquera point de butin. Elle lui fait du bien et non du mal tous les jours de sa vie » (vv.10-12).
La vie de Sara n’était pas facile. Elle et Abraham avaient quitté la vie citadine pour devenir des pèlerins dans la foi obéissante en Dieu. Il est difficile d’imaginer un mode de vie sans un foyer permanent. Elle était la femme forte à la tête du grand foyer d’Abraham. Une grande partie de la responsabilité et de l’organisation de la vie quotidienne lui incombait : « Elle est vêtue de force et de dignité ; et elle se rit du jour à venir. Elle ouvre sa bouche avec sagesse, et la loi de la bonté est sur sa langue. Elle surveille les voie de sa maison, et ne mange pas le pain de paresse » (Proverbes 31:25-27).
J’ai grandi dans une famille de la classe ouvrière où j’ai été témoin des luttes de ma mère et de ma grand-mère lorsqu’elles supervisaient des ménages qui parvenaient à joindre les deux bouts avec peu de ressources mais avec intégrité, tendresse et cœur d'amour qui passaient souvent inaperçus aux yeux de leurs maris. À plusieurs reprises, Abraham a placé sa femme dans des situations compromettantes dans les foyers de Pharaon et d’Abimélec (Genèse 12:15 et 20:2). Sara dépendait entièrement de Dieu et bénéficiait de sa protection. Mais toute sa vie conjugale, elle a porté un immense fardeau ; elle n’avait pas d’enfant : « Et Saraï était stérile ; elle n’avait pas d’enfants » (Genèse 11:30).
Sara s’était donnée sans condition. Mais le moment est venu où elle a été extrêmement affligée par sa condition. Dans un acte de sacrifice et de manque de jugement, Sara a offert sa servante Egyptienne, Agar, à son mari pour lui obtenir un héritier (Genèse 16:1-2). Au lieu de continuer à s'attendre à Dieu, elle a pris une décision qui a eu des conséquences désastreuses. Abraham a trahi sa femme en n’agissant pas avec foi, en ne rejetant pas la proposition de sa femme et insister pour qu’ils s'attendent à Dieu.
C’est dans ce contexte de manque de foi en Dieu qu’Il agit dans une grâce merveilleuse et donne à Sara un enfant. Le livre d'Hébreux loue Sara pour avoir eu la foi de « recevoir » la force de concevoir une semence alors que cela était impossible naturellement et pour avoir compris par la foi la fidélité de Dieu à ses promesses. La vie de Sara nous enseigne que Dieu utilise nos souffrances pour démontrer sa fidélité quand tout semble impossible et pour tenir ses promesses.
Nous pouvons vivre des moments où nous sommes dépassés par les circonstances et au lieu de nous confier à Dieu, nous planifions nos propres solutions, souvent avec des conséquences désastreuses. Dans de telles circonstances, nous devons avoir foi en celui qui peut renforcer notre foi. Nous devons faire écho aux paroles du père à Jésus dans Marc 9:24 : « Seigneur, je crois, viens en aide à mon incrédulité ! »
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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