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« Par la foi, Hénoc fut enlevé pour qu'il ne vît pas la mort ; « et il ne fut pas trouvé, parce que Dieu l'avait enlevé » ; car avant son enlèvement, il a reçu le témoignage d'avoir plu à Dieu. Or, sans la foi il est impossible de lui plaire ; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu est, qu'il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent » (Hébreux 11:5-6).
Dans Jean 11, Jésus a dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie : celui qui croit en Moi, encore qu'il soit mort, vivra ; et quiconque vit, et croit en Moi ne mourra point, à jamais. Crois-tu cela ? (v.25-26). Marthe a donné une réponse merveilleuse : « Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui vient dans le monde » (v.27). Alors que Jésus endurait la vague croissante de rejet à son encontre, cela a dû lui apporter de la joie d’entendre Marthe, qui avait encore beaucoup à apprendre, exprimer sa foi en Lui. De même, cela a dû donner de la joie à Dieu de voir les premiers germes de foi en Abel. Dieu a considéré Abel comme juste et a témoigné de la valeur de son approche basée sur ce qui considérait le sacrifice éternel parfait du Christ.
Abel fut le premier homme à exprimer une foi qui plaisait à Dieu. Cette foi se développe dans la vie d’Hénoc. Son histoire commence ainsi : « Hénoc fut enlevé pour qu'il ne vît pas la mort ». Cela ne commence pas par le chemin de la foi mais par l'accomplissement de l'espérance à laquelle il conduit : la présence de Dieu. Dans les premiers chapitres de la Genèse, nous voyons les résultats glorieux de la foi ; la mort vaincue et la destinée de la foi accomplie. Il n’y a que deux personnes dans la Bible qui ne sont pas mortes. Hénoc a été mystérieusement enlevé par Dieu au ciel. Plus tard dans l’Ancien Testament, Élisée voit Élie être enlevé vivant par un tourbillon au ciel dans 2 Rois 2:11. Le Fils de Dieu est monté au ciel après avoir d’abord livré sa vie en puissance au Calvaire, puis l’a reprise dans la résurrection (Jean 10:7-18). Lorsque Christ est rentré au ciel, les anges ont promis son retour (Actes 1: 9-11). Dans 1 Thessaloniciens 4, Paul décrit le retour de Jésus Christ et l'enlèvement de son peuple au ciel (v.13-18). L’enlèvement d’Hénoc illustre la joie ultime d’avoir foi en Christ, d’être toujours « avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4:17).
Mais nous lisons aussi : « avant son enlèvement, il a reçu le témoignage d'avoir plu à Dieu. Or, sans la foi il est impossible de lui plaire; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu est, qu'il est le rémunérateur de ceux qui le recherchent ». Lorsque Jésus est sorti des eaux de baptême, le Père a dit : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir » (Matthieu 3:17). Plus loin dans Jean 15, Jésus dit : « Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-là porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (v.5). Puis s'ajoute au verset 8 : « En ceci mon Père est glorifié, que vous portiez beaucoup de fruit ». Hénoc a plu à Dieu et a vécu une vie fructueuse pour lui dans sa génération. Hénoc est le premier homme, selon la Bible, « marcha avec Dieu » (Genèse 5:22,24). Son exemple nous encourage à plaire à Dieu. Nous avons cru en Celui qui est « la résurrection et la vie ». Nous pouvons mourir, mais nous possédons déjà la vie éternelle. Notre mort est une entrée dans sa glorieuse réalité. Nous avons l’opportunité actuelle de plaire à Dieu. Cela ne peut se faire que par la foi, en vivant quotidiennement dans une confiance dépendante au Sauveur. Nous prouvons la sincérité de cette foi dans l’ordinaire et l’extraordinaire de la vie sur un chemin qui mène à la présence de notre Seigneur et Sauveur.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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