L'Apôtre Jean, Son Evangile

« Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14).

Jean a écrit l'Évangile de Jean. Les évangiles synoptiques font référence à lui par son nom une vingtaine de fois. Cependant, son nom n'est pas directement utilisé dans son Évangile ; au lieu de cela, il s’identifie cinq fois comme « le disciple que Jésus aimait ». Polycarpe, le premier père de l'Église et martyr, qui était enseigné par l'apôtre Jean, a confirmé que Jean, à un âge avancé, avait écrit son Évangile à Éphèse vers 80-90 après JC, environ cinquante ans après la fin du ministère de Jésus. Il a également écrit trois lettres : 1 Jean, 2 et 3, et l'Apocalypse.

Au cours de sa vie de disciple, Jean a été choisi par le Seigneur, avec son frère Jacques et son ami Pierre, pour être avec le Sauveur à trois occasions mémorables. Il a vu la gloire du Christ sur le Mont de la Transfiguration. Jean a vu la gloire de la tendre puissance du Sauveur lorsque Jésus a ressuscité la fille de Jaïrus dans l’intimité de la maison du chef. Et Jean a vu la gloire de l’âme souffrante du Sauveur dans le jardin de Gethsémané lorsque Jésus contemplait la Croix.

L’Évangile de Jean commence par présenter la gloire de la divinité du Christ avant qu’il n’entre dans le monde qu’il a créé (Jean 1:1-3). Ensuite il écrit « Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité ». Jean présente la gloire du Fils de Dieu dans le cadre de sept signes à la nation d'Israël.

Jésus a transformé l'eau en vin dans Jean 2:1-12, manifestant sa gloire en apportant la joie là où il y avait du vide, et « ses disciples crurent en lui ». Dans la guérison du fils d'un seigneur de la cour (Jean 4:46-54), Jésus transforme le désespoir en foi : « Et il crut, lui et toute sa maison ». Au réservoir d'eau dans Jean 5, un infirme sans défense est guéri, Jésus lui dit : « Lève-toi, prends ton petit lit et marche, et aussitôt l’homme fut guéri, et il prit son petit lit et marcha » (v.8-9). En nourrissant les 5 000 personnes (Jean 6), le Sauveur prend le plus petit repas pour nourrir et rassasier la grande foule, « ils furent rassasiés » (v.12). Ensuite, lorsque les disciples luttaient dans leur nacelle sur une mer agitée, Jésus marcha vers eux à travers les vagues pour dissiper leur peur par ses paroles de paix : « C'est moi ; n'ayez point peur ». Dans Jean 9, le Sauveur donne la vue à un aveugle-né : « Je sais une chose : c'est que j’étais aveugle, et que maintenant je vois » (v.25).

Dans le signe final, Jésus se déclare être la résurrection et la vie et ressuscite Lazare d'entre les morts (Jean 11). Jésus décrit la mort de Lazare comme un événement « pour la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit glorifié par elle » (v.4).

Le ministère de Jean consistait à déclarer la gloire de Dieu le Père et de Dieu le Fils. Il a écrit son Évangile pour présenter Jésus comme le Fils de Dieu. Il a écrit ce récit des décennies après le retour de Jésus à la gloire, mais la gloire du Sauveur brillait aussi brillamment dans son cœur et dans sa vie que lorsque Jésus l’a appelé pour la première fois à devenir disciple. Aujourd’hui, nous pouvons montrer dans l’adoration à quel point la gloire du Sauveur brille dans nos cœurs.

Gordon D Kell