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Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais et elles me suivent, et moi, je leur donne la vie éternelle, et elles ne périront jamais ; et personne ne les ravira de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et personne ne peut les ravir de la main de Mon Père. Moi et le Père, nous sommes un (Jean 10:27-30).
Le doute est quelque chose que nous vivons tous. Nous pouvons douter de nous-mêmes et souvent douter des autres, parfois pour de bonnes raisons. Et nous pouvons douter du Seigneur. Il n’y avait pas de plus grand prophète que Jean-Baptiste (Luc 7:28), mais il a douté du Seigneur. Lorsque Jean était en prison, souffrant pour la justice, il a envoyé deux disciples interroger Jésus. « Es-tu celui qui vient, ou devons-nous attendre un autre ? » (Matthieu 11:2). Jésus n'était pas en colère contre le grand homme de Dieu, mais il l'a encouragé par ces paroles : « Allez, et rapportez à Jean les choses que vous entendez et que vous voyez : les aveugles recouvrent la vue et les boiteux marchent ; les lépreux sont rendus nets et les sourds entendent ; les morts sont ressuscités et l'Évangile est annoncé aux pauvres. Et bienheureux est quiconque n'aura pas été scandalisé en moi » (v.4-6). Si vous parcourez la liste de foi dans Hébreux 11, beaucoup de ceux qui sont mentionnés ont eu des moments où ils ont douté de Dieu. Lorsque le Seigneur ressuscité est apparu à ses disciples, il a dû leur dire : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi monte-t-il des pensées dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds ; - que c'est moi-même » (Luc 24:38-39). Thomas va plus loin dans son incrédulité : « A moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette mon doigt dans la marque des clous et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point » (Jean 20:25).
Le doute commence dans nos cœurs et nos esprits et tente de s’y installer. Nous le nourrissons en regardant à l’intérieur de nos échecs et de ceux des autres. Nous commençons à penser que Dieu nous traitera comme nous le faisons les uns envers les autres. La manifestation la plus pénible de cela est lorsque nous doutons de notre salut. Cette expérience paralysante nous prive de la jouissance de l’amour, de la joie, de la paix et de la puissance de Dieu dans nos vies. La foi commence aussi dans nos cœurs, mais elle regarde toujours au-delà de soi, vers notre Dieu Sauveur. Lorsque le doute nous tourmente, nous devons nous poser des questions simples : avons-nous été sauvés par notre justice ou par l’œuvre accomplie du salut du Christ ? Si seulement Christ pourrait nous sauver, pourquoi croirions-nous que notre sécurité éternelle dépend de nous ? C'est le Christ qui nous sauve et nous garde. En tant que Bon Berger, il nous assure que nous avons la vie éternelle et que nous séparer du Fils de Dieu et de Dieu le Père est impossible. Ce n’est pas par hasard que le Seigneur, dans sa puissance de résurrection, restaure Pierre après qu’il ait renié le Sauveur qu’il aimait. Ni que Jésus a invité Thomas l’infidèle à « mettre » sa main dans son côté. Ce n’était pas une douce action, mais une action qui comprenait avec certitude la preuve de l’amour éternel du Christ pour nous. Pierre a servi Christ fidèlement jusqu'à un âge avancé. Le brigand mourant n'a eu que le temps de se jeter sur le Seigneur. Tous deux seront au ciel seulement parce que le Sauveur est mort pour eux.
Depuis le début de la création, Satan a mis le mot « Si » dans notre esprit. Il a essayé de le mettre dans l’esprit du Seigneur au début de son ministère : « Si tu es le Fils de Dieu » (Matthieu 4:3). Il l’a fait après que Dieu le Père ait déclaré du ciel : « Celui-ci est mon fils bien-aimé » (Matthieu 3:17). Jésus nous apprend à repousser le doute par la parole de Dieu. Et de nous jeter avec foi sur le Sauveur dont l’amour nous sauve et nous garde. Satan ne peut pas saper l’œuvre du Christ, mais il peut susciter le doute et la consternation. Thomas a appris que le Christ l'aimait et s'est entièrement remis au Sauveur, « Mon Seigneur, mon Dieu ». Lorsque nous faisons ceci, le doute est écarté.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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