Nos cœurs, nos maisons, nos mains et nos têtes

« Écoute, Israël : L’Éternel notre Dieu, est un seul Éternel ! Et tu aimeras l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme et de toute ta force. Et ces paroles que je te commande aujourd’hui, seront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils, et tu en parleras, quand tu seras assis dans ta maison, et quand tu marcheras par le chemin, et quand tu te coucheras, et quand tu te lèveras ; et tu les lieras comme un signe sur ta main, et elles te seront pour fronteau entre tes yeux, et tu les écriras sur les poteaux de ta maison et sur tes portes » (Deutéronome 6:4-9).

Les partis politiques nous ont suppliés d’écouter leurs politiques au cours des dernières semaines, et nous avons désormais un nouveau gouvernement. Nous sommes exhortés à prier pour ceux qui gouvernent et qui ont autorité (1 Timothée 2:1-3). Les premiers versets de Deutéronome 6 nous rappellent avec force la souveraineté immuable de Dieu. Un thème tissé dans le récent service de couronnement du Roi Charles.

Le passage commence par un ordre d'écouter. L’accent n’était pas mis sur un grand prophète comme Moïse, un grand juge comme Samuel ou un grand roi comme David. Les prophètes, les juges et les rois étaient responsables de l’accomplissement de leurs ministères, administrations et règnes, puis ils ont quitté la scène. Le point central du verset 4 est « l’Éternel notre Dieu » qui demeure suprême et immuable à travers chaque dispensation. Le commandement était : « Tu aimeras l’Éternel ton Dieu, de tout ton cœur, et de toute ton âme et de toute ta force ». Cet amour pour Dieu devait se manifester dans tout l'être. Le cœur est typique du centre et de la puissance de nos affections et de l’âme de nos émotions et personnalités sanctifiées. La force est la dévotion de notre énergie. En d’autres termes, « un sacrifice vivant » (Romains 12:1).

La parole de Dieu devait résider dans les cœurs du peuple de Dieu et définir leur vie : « Et ces paroles que je te commande aujourd’hui, seront sur ton cœur ». La parole qui résidait dans les cœurs des parents devait être vécue au foyer : « Tu les inculqueras à tes fils ». Paul nous donne un exemple de la manière dont les choses de Dieu étaient partagées dans la famille de Timothée. « La foi sincère qui est en toi (Timothée), qui a d'abord habité en ta grand-mère Loïs et dans ta mère Eunice » (2 Timothée 1:5). Dès son enfance, Timothée connaissait les Saintes Écritures, qui pouvaient le rendre sage à salut grâce à sa foi en Jésus-Christ (2 Timothée 3:15). La parole de Dieu inscrite dans son cœur et tissée dans le tissu de la vie familiale.

« Tu les lieras comme un signe sur ta main ». La même parole de Dieu devait caractériser leur travail. Paul écrit : « Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3:17, 23). L'apôtre nous a également laissé un exemple : « ces mains ont été employées pour mes besoins et pour les personnes qui étaient avec moi » (Actes 20:34).

« Elles te seront pour fronteau entre tes yeux ». La parole de Dieu gardait leurs têtes, leur vision et leur pensée. Dans le Nouveau Testament, nous parlons du casque du salut. Il est mentionné avec l'épée de l'Esprit dans Éphésiens 6:17. Le casque du salut repose sur nos têtes, identifiant à qui nous appartenons et, par la parole de Dieu, garantissant que nous faisons expérimentons le salut quotidien du Christ. Dans 1 Thessaloniciens 5:8, nous voyons que cela nous encourage également à vivre dans la lumière de « l'espérance du salut » réalisée lors de la venue du Christ. Nous sommes témoins de la seigneurie de notre Sauveur jusqu’au jour où il sera universellement reconnu comme « Seigneur, à la gloire de Dieu le Père » (Philippiens 2:11).

Gordon D Kell