L’Amour inextinguible de Christ

Beaucoup d'eaux ne peuvent éteindre l’amour, et des fleuves ne le submergent pas (Cantique des Cantiques 8:7).

Exode 3 rapporte le jour où Moïse faisait paître les brebis de son beau-père dans le désert et près de l’Horeb, la montagne de Dieu. Là, l'Ange de l'Eternel lui est apparu dans une flamme de feu venant du milieu d'un buisson. Bien que le buisson brûle, il n’a pas été consumé. Dieu a appelé Moïse du milieu du buisson pour se révéler Lui-même. « Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob ». Moïse a caché son visage par peur. Mais les paroles de Dieu qui ont suivi étaient une déclaration de son amour pour son peuple. « J'ai vu, j'ai vu l'affliction de mon peuple qui est en Égypte, et j'ai entendu le cri qu'il a jeté à cause de ses exacteurs; car je connais ses douleurs. Et je suis descendu pour le délivrer » (v.7-8). Le buisson ardent m’a constamment rappelé le Christ. Cela correspond si bien à la description du Sauveur donnée par Ésaïe :

Il montera devant lui comme un rejeton, et comme une racine sortant d'une terre aride. Il n'a ni forme ni éclat ; Et quand nous le voyons, il n’y a point d'apparence en lui pour nous le faire désirer » (Ésaïe 53:2).

Et avec les paroles de Paul dans Philippiens 2 : « Qu'il y ait donc en vous cette pensée qui a été aussi dans le Christ Jésus, lequel, étant en forme de Dieu, n'a pas regardé comme un objet à ravir d'être égal à Dieu, mais s'est anéanti lui-même, prenant la forme d'esclave, étant fait à la ressemblance des hommes » (Philippiens 2:5-7).

Une unité glorieuse s’exprime dans l'humble buisson, le feu de la présence de Dieu et le témoignage de son amour pour son peuple. Cela me rappelle la révélation de Jean : « Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14).

Dans le même Évangile, Jésus dit : « Il me faut faire les œuvres de Celui qui m'a envoyé, tandis qu'il est jour ; la nuit vient, en laquelle personne ne peut travailler. Pendant que je suis dans le monde, je suis la lumière du monde » (Jean 9:4-5). La gloire de la personne du Sauveur brillait si intensément lorsqu’il témoignait puissamment, dans la grâce et la vérité, de la plénitude du cœur d’amour de Dieu tout au long de sa vie. Toute tentative d'éteindre cet amour a échoué. Mais ce jour-là d'éclat a semblé prendre fin lorsque la nuit du Calvaire tomba sur le Sauveur. Il avait dit que « la nuit vient en laquelle personne ne peut travailler ». Le tsunami noir de souffrance et de mort a déferlé sur le Sauveur à la Croix. Les paroles de Jonas expriment l’événement : « Car tu m’as jeté dans l’abîme, dans le cœur des mers, et le courant m'a entouré ; Toutes tes vagues et tes flots ont passé sur moi » (Jonas 2:3). La nuit était venue, mais elle ne pouvait empêcher l’Homme, Christ Jésus, d’accomplir sa grande œuvre de salut. Beaucoup d'eaux et inondations étaient impuissantes d'éteindre son « amour si étonnant et si divin ». Il était « descendu pour délivrer », et rien ne pouvait miner son œuvre divine. Au Calvaire, l’amour inextinguible de Christ brille d’un éclat éternel, et nous entendons l’appel du Sauveur: « faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19).

« Au Calvaire, Seigneur, en esprit maintenant,

Nos âmes reconnaissantes réparent,

Pour s'attarder sur ton amour jusqu'à la mort,

Et y goûter sa douceur ».

Gordon D Kell