« Je bâtirai mon… » La Possession du Christ,
le Bâtisseur de son Assemblée

Je bâtirai mon Assemblée (Matthieu 16:18)

Le Sauveur exprime tant de choses dans le petit mot « Mon ». Dans Luc 15, il décrit sa joie de Bon Berger retrouvant la brebis perdue. « Et étant de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, leur disant : Réjouissez-vous avec moi, car j'ai trouvé ma brebis perdue ! » (v.6). Il illustre la joie du Saint-Esprit chez la femme qui retrouve sa pièce perdue : « Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue ! » (v.9). Enfin, il décrit la joie du Père lorsque son fils revint : « Apportez dehors la plus belle robe et l'en revêtez ; et mettez un anneau à sa main et des sandales aux pieds. Et amenez le veau gras et tuez-le ; et mangeons et faisons bonne chère ; car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé » (vv.22-24). Ces paraboles simples mais profondes traduisent le caractère précieux de chaque enfant de Dieu individuellement racheté et faisant partie de l’Église du Christ.

Le Seigneur parle de connaître « Mes brebis » dans l'Évangile de Jean. « Moi, je suis le bon berger ; et je connais mes brebis, et je suis connu des miens » (Jean 10:14). Il parle de la particularité de « Mes brebis ». « Mais vous ne croyez pas, car vous n'êtes pas de mes brebis » (Jean 10:26). Ensuite, dans Jean 10:27, il explique que ses brebis écoutent et suivent le Bon Berger : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent ». À la fin de l’Évangile de Jean, le Sauveur demande à Pierre de prendre soin spirituellement de « Mes agneaux » – « de paître Mes brebis ». « Pais mes brebis » (Jean 21:16-17). Pierre décrit comment « faire paître le troupeau de Dieu » dans le dernier chapitre de sa première lettre (5:2). De cette manière, le Seigneur exprime à quel point son peuple lui tient à cœur.

Comprendre cette valeur remplit nos cœurs de gratitude et devrait nous amener à nous valoriser mutuellement. Paul fait comprendre cela aux anciens d'Éphèse dans Actes 20. « Prenez donc garde à vous-mêmes, et à tout le troupeau au milieu duquel l'Esprit Saint vous a établis surveillants, pour paître l'Assemblée de Dieu, laquelle il a acquise par le sang de son propre fils » (v.28). L'apôtre demande aux anciens de prêter une attention particulière à leur propre bien-être spirituel pour leur permettre de prendre soin du troupeau de Dieu sous la direction du Saint-Esprit. Ils devaient paître l'Assemblée de Dieu, qui avait été racheté par le sang du Christ. Le Seigneur a transmis dans Luc 15 la valeur de chacune de ses brebis à la Divinité tout entière, le Fils de Dieu, l'Esprit de Dieu et Dieu le Père. Paul, dans Actes 20:28, souligne la valeur de « Mes Brebis » dans le ministère du Saint-Esprit, le cœur du Père, « l'Assemblée de Dieu », et le sacrifice du Fils de Dieu « le sang de son propre fils ».

Les simples mots « Mes brebis » nous donnent un aperçu de la grâce et de l'amour profond de Dieu. Jésus s'est révélé Lui-même comme le Fils de Dieu à son peuple perdu en Israël, qu'il a décrit comme « des brebis sans berger ». Ils formaient une seule bergerie. Puis, Il a parlé « j'ai d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ». Il décrivait les gens des nations qui viendraient à la foi en Lui et formeraient l’unique troupeau de Dieu, « et il y aura un seul troupeau, et un seul berger » (Jean 10:16). « Mes brebis », « Mon Assemblée ».

Gordon D Kell