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Je bâtirai mon Assemblée (Matthieu 16:18)
Hérode le Grand, dirigeant de l’Empire Romain, dominait sur Israël. À sa mort, son territoire fut partagé entre ses fils. L'un d'eux, Philippe, hérita de la région du Nord et établit sa capitale autour des sources de Banias, la nommant Césarée de Philippe en hommage à lui et à César. Cette ville témoignait de la puissance du petit royaume de Philippe et de la vaste puissance de Rome. En contraste frappant avec cette puissance terrestre, Jésus proclama : « Je bâtirai mon Assemblée » (Matthieu 16:18).
Dans Matthieu 4, Satan emmène Jésus au sommet d’une « montagne extrêmement haute » pour lui montrer tous les royaumes du monde et leur gloire. Ensuite, il lui dit : « Je te donnerai toutes ces choses, si, te prosternant, tu me rends hommage ». Jésus a renvoyé Satan en disant : « Va-t’en, Satan ! Car il est écrit : « Tu rendras hommage au Seigneur ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4:8-11).
À Césarée de Philippe, Jésus observa la grandeur d’une ville qu’un homme puissant avait érigée en son propre honneur et à celui de ceux qu’il servait. Jésus a ensuite posé deux questions cruciales à ses disciples : « Qui, disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l'homme ? » et « Et vous, qui dites-vous que je suis ? » En réponse, Pierre, inspiré par Dieu le Père, a déclaré, 'Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.' Cette profonde confession est devenue le fondement de l'Assemblée, comme Jésus l’a promis : « Je bâtirai mon Assemblée ».
Les hommes ont construit de grandes structures avec de grosses pierres. Salomon a construit le premier temple de Dieu, ordonnant aux constructeurs « transporter de grandes pierres, des pierres de prix et des pierres de taille, pour faire les fondements du temple » (1 Rois 5:17). Lorsque le temple fut achevé, « la gloire de l’Éternel remplit le temple » (2 Chroniques 7:1). Après le retour d'exil à Babylone pour reconstruire le temple, les sacrificateurs et les Lévites louèrent Dieu : « Quand les bâtisseurs posèrent les fondements du temple » (Esdras 3:10).
Le Fils de Dieu, le bâtisseur de toutes choses, est entré dans le monde qu’il a créé. Il n’était pas passé inaperçu derrière le grand-voile devant le Saint des Saints dans le temple d’Hérode, qui serait déchiré à sa mort. Jésus est venu dans la chair : « Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité ». (Jean 1:14). Dans Jean chapitre 2, Jésus déclare : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai ». Il parlait du temple de son corps. Ses disciples ont compris cela lors qu’Il a apparu à la résurrection pour montrer ses mains, ses pieds et son côté. Il a démontré sa puissance en donnant sa vie, en la reprenant et en montant avec gloire au ciel.
Christ est le rocher de notre salut, la précieuse maîtresse pierre du coin (1 Pierre 2:5-7).
Sur le fondement de sa vie, de ses souffrances, de sa mort, de sa résurrection et de son ascension, le Christ bâtirait son Assemblée. À travers les âges, jour après jour, le Sauveur n’a cessé, dans la puissance de l’amour divin, d’ajouter des « pierres vivantes » à sa « maison spirituelle ». Chacun, petit ou grand, rendant témoignage éternel de la puissance et de la beauté de l'amour et de la grâce du Christ en tant que partie de cette « glorieuse Assemblée », Il finira par se « présenter à Lui-même » (Éphésiens 5:27).
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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