« Je ferai » Le but du Christ,
bâtisseur de son Assemblée

Je bâtirai mon Assemblée (Matthieu 16:18)

La Bible commence par ces paroles : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1:1). Le Psaume 19 commence par : « Les cieux racontent la gloire de Dieu ; Et l'étendue annonce l'ouvrage de ses mains » (v.1). Jean commence son Évangile : « Au commencement était la Parole, et la Parole était auprès de Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement auprès de Dieu. Toutes choses furent faites par Elle, et sans elle pas une seule chose ne fut faite de ce qui a été fait » (Jean 1:1-3). La création a commencé par la volonté de Dieu et la puissance de Sa parole : « Que la lumière soit. Et la lumière fut » (Genèse 1:3). Hébreux explique que le Fils de Dieu, Jésus-Christ, est la Personne « par laquelle » les mondes étaient faits. C’était une action de la volonté, des desseins et de la puissance de Dieu dans l’éternité. La création est la scène sur laquelle Dieu déploie l’immensité de sa puissance divine et de ses desseins divins dans l’amour et la grâce. La puissance de Dieu dans la création est décrite dans les premiers chapitres de la Genèse et « par la foi nous comprenons que les mondes ont été formés par la parole de Dieu » (Hébreux 11:3). Il faut toute la Bible pour décrire l’amour et la grâce de Dieu en Christ.

Christ est venu de l'éternité pour accomplir parfaitement la volonté de Dieu : « Alors j'ai dit : Voici, je viens — il est écrit de Moi dans le rouleau du livre, — Pour faire, ô Dieu, Ta volonté » (Hébreux 10:7). Et à Césarée de Philippe, alors qu’il vivait dans ce monde dans toute l’humilité de son humanité, il déclare son dessein divin de bâtir son Assemblée.

Dieu créa Adam : « Et l’Éternel Dieu forma l'homme, poussière du sol, et souffla dans ses narines une respiration de vie ; et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2:7). Et plus tard, Il créa Ève : « Et l'Eternel Dieu fit tomber un profond sommeil sur Adam, et il s'endormit ; et il prit une de ses côtes et il en ferma la place avec de la chair. Et l'Eternel Dieu forma une femme de la côte qu'il avait prise de l'homme et l'amena vers l'homme » (Genèse 2:21-22). Ainsi, Dieu définit le rapprochement de la relation entre Adam et Ève, « Os de mes os et chair de ma chair » (v. 23).

Le Fils de Dieu n'a pas été créé ; il est devenu un homme pour nous racheter. Adam s'endormit profondément. Christ est entré dans la mort. Dieu a pris une côte du côté d’Adam. Un soldat a enfoncé une lance dans le côté du corps mort du Sauveur, et de ce dernier acte violent et malveillant de l’homme contre Jésus a coulé le sang du Christ (Jean 19:34). Le sacrifice du Sauveur était un acte de sa volonté : « Moi, je suis le bon berger : Le bon berger met sa vie pour les brebis » et sa puissance « à cause de ceci mon Père m'aime, c'est que moi je laisse ma vie afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même. J’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre » (Jean 10:11, 17-18).

Ces petits mots « Je ferai » traduisent l’émerveillement de la Personne et le dessein de notre Rédempteur. Ils soulignent l'amour du Christ pour nous individuellement, « le Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20) et l'amour qu'il a pour son Assemblée : « Le Christ a aussi aimé l'Assemblée et s'est livré lui-même pour elle (Éphésiens 5:25). Ils nous attirent vers notre Sauveur et vers les uns et les autres.

Gordon D Kell