Rappelant la bénédiction

« Et c'est pourquoi aussi nous, nous rendons sans cesse grâces à Dieu de ce que, ayant reçu de nous la parole de la prédiction qui est de Dieu, vous avez accepté, non la parole des hommes, mais ainsi qu'elle l'est véritablement la parole de Dieu, laquelle aussi opère en vous qui croyez » (1 Thessaloniciens 2:13).

Paul explique les raisons de sa profonde affection pour l'assemblée de Thessalonique dans le deuxième chapitre de sa première lettre. Il était arrivé dans la ville après avoir été libéré de prison à Philippes. Lui et Silas devaient encore se remettre des cruels coups de bâton qu'ils avaient subis là-bas. Pourtant, leur condition physique et la résistance à laquelle ils ont été confrontés à Thessalonique n’ont pas freiné leur hardiesse de parler de « l’Évangile de Dieu ». Leur sainteté, leur sincérité et leur sérieux transparaissaient en toutes circonstances. Ils s’étaient vu « confier l’Évangile » et l'annonçaient à chaque occasion. Leur but était de plaire à Dieu, et non de rechercher la gloire ou le gain de leur travail. En tant qu’apôtres de Christ, eux non plus n’ont pas demandé un soutien.

Au lieu de bénéficier de leur service, leur ministère se caractérisait par le don, la gratitude et la douceur. « Mais nous avons été doux au milieu de vous, comme une nourrice chérit ses propres enfants » (v.7). Les apôtres nous enseignent comment ils ont communiqué l'Évangile à travers leurs paroles et leur service de sacrifice volontaire : « ainsi, vous étant tendrement affectionnés, nous aurions été disposés à vous communiquer non seulement l'Évangile de Dieu, mais aussi nos propres vies, parce que vous nous étiez devenus fort chers. Car vous vous souvenez, frères, de notre peine et de notre labeur ; c'est en travaillant nuit et jour, pour n'être à charge à aucun de vous, que nous vous avons prêché l'Évangile de Dieu » (v.8-9). Les racines de « l’œuvre de la foi, du travail de l’amour et de la patience de l’espérance » des Thessaloniciens se trouvent dans « l’œuvre de la foi, le travail de l’amour et la patience de l’espérance » des apôtres.

L’illustration que Paul donne de la douceur d’une nourrice qui chérit est renforcée par l’exhortation, le réconfort et la supplique (imploration) d’un père aimant envers ses enfants. Ils ont amené les Thessaloniciens à se confier à Christ et à vivre une vie digne de Dieu, qui les avait appelés à son royaume et à sa gloire (v.12).

Le cœur de l’apôtre déborde de gratitude envers Dieu pour la façon dont les Thessaloniciens ont accueilli la parole de Dieu dans leurs cœurs et pour la façon dont elle a fonctionné si efficacement dans leurs vies. Elle était tombée sur « une bonne terre » et avait produit « beaucoup de fruits » (Matthieu 13:8, Jean 15:8). Cette moisson avait crû dans des circonstances défavorables comme celles auxquelles ont été confrontées les églises de Dieu dans la Judée dans le Christ (v.14). Paul ne pouvait pas attendre de revoir ses enfants spirituels et fait référence au fait d'avoir été empêché par Satan. Un rappel du combat spirituel dans lequel nous nous trouvons. Mais Satan n’a pas pu séparer le peuple de Christ de Lui : « Car quelle est notre espérance, ou notre joie, ou la couronne dont nous nous réjouissons ? N'est-ce pas bien vous devant notre Seigneur Jésus-Christ, à sa venue ? » (v.19). Il est bon de se rappeler les bénédictions de Dieu et d’être encouragés en toutes circonstances à se consacrer au Sauveur avec foi et amour en prévision de son retour. C'est pourquoi, au début d'une nouvelle semaine, notre Grand Berger nous attire autour de Lui pour rappeler Son amour des cœurs adorateurs et pour débuter sur terre le chant qui résonnera pour l'éternité.

Gordon D Kell