Dieu habite avec son peuple

« Voici, l'habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux ; et ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux, leur Dieu. Et Dieu essuiera toute larme de leurs yeux ; et la mort ne sera plus ; et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni peine, car les premières choses sont passées » (Apocalypse 21:3-4).

Dans le jardin d’Éden, au début de la Bible, nous avons un bref aperçu de la communion dont Dieu jouissait avec Adam et Ève avant que le péché n’entre dans le monde. « Et ils entendirent le son (ou la voix) de l'Éternel Dieu qui se promenait dans le jardin au la frais du jour » (Genèse 3:8). Il semble qu’ils se réjouissaient de la communion quotidienne avec Dieu. Mais ensuite nous lisons : « Adam et sa femme se cachèrent de devant l'Éternel Dieu ». Leur communion avec Dieu était détruite. Mais le cœur de Dieu s’exprime par les paroles « Où es-tu ? »

Dans le désert, Dieu dit à Moïse : « Et ils feront pour moi un sanctuaire, et j’habiterai au milieu d'eux » (Exode 25:8). Puis Il donna à Moïse des instructions détaillées sur la manière de construire le Tabernacle. Quand ce fut terminé, la gloire de Dieu remplit la petite et belle tente. « Et Moïse acheva l'œuvre. Et la nuée couvrit la tente d'assignation, et la gloire de l'Éternel remplit le tabernacle. Et Moïse ne pouvait entrer dans le tabernacle d'assignation, car la nuée reposait au-dessus, et que la gloire de l'Éternel remplissait le tabernacle » (Exode 40:33-35. Dieu habitait parmi son peuple, mais il y avait encore une distance, et même Moïse ne pouvait pas entrer dans le sanctuaire.

Dans le royaume, le roi David prépara les matériaux pour construire un temple et Salomon le construisit. Une fois achevée, « les sacrificateurs entrer l’arche de l’alliance de l'Éternel en son lieu, dans l'oracle de la maison, dans le lieu très-saint, sous les ailes des chérubins » (1 Rois 8:6). Quand ils sortirent du lieu saint, la gloire de l'Éternel remplit la maison de l'Éternel, « la nuée remplit la maison de l'Éternel, et sacrificateurs ne pouvaient pas s'y tenir pour faire le service à cause de la nuée ; car la gloire de l'Éternel remplissait la maison de l'Éternel » (vv.10-11). La distance était toujours présente.

La magnificence de l'Éden, du Tabernacle et du Temple ne pouvait être comparée à la venue de Jésus, le Sauveur. Jean écrit au début de son Évangile : « Et la Parole devint chair et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14). Il écrit ensuite à propos du Sauveur au début de ses lettres : « ce que nous avons vu de nos yeux ce que nous avons contemplé et ce que nos mains ont touché » (1 Jean 1:1).

À la Croix, Christ a mesuré la distance du péché : « Et vers la neuvième heure, Jésus s'écria d'une forte voix, disant : « Eli, Eli, lama sabachthani ? C’est-à-dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » (Matthieu 27:46). Il a payé le prix de notre rédemption en donnant sa vie. Sa peine, son chagrin, ses pleurs et sa mort sont le fondement de ce jour éternel à venir où « l'habitation de Dieu est avec les hommes, et il habitera avec eux, et ils seront son peuple ». En attendant, Il vit pour nous, toute distance est supprimée et Il nous assure de Sa proximité et de sa communion comme nous traversons les réalités actuelles de la condition mortelle. Avec amour et par foi, nous attendons le moment où « ce mortel aura revêtu l'immortalité, alors s'accomplira la parole qui est écrite : « La mort a été engloutie en victoire… Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! ». Maintenant, en tant que frères bien-aimés, nous devons « être fermes, inébranlables, abondants toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15:53-58).

Gordon D Kell