Joie et Allégresse

Il leur montra ses mains et ses pieds. Et comme, de joie, ils ne croyaient pas encore et s'étonnaient, il leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » (Luc 24:40-41).
Il leur montra ses mains et son côté. Les disciples se réjouirent donc quand ils virent le Seigneur (Jean 20:20).

Hier matin, lorsque nous nous sommes réunis pour nous souvenir du Sauveur, notre cantique d'ouverture était :

Seigneur Jésus, nos lèvres expriment joyeusement
Le sentiment profond de nos cœurs de toute Ta dignité;
Toi, Ressuscité, le Saint et le Vrai.
Nous te rendons maintenant la louange qui t'est si justement due.

Cela m’a rappelé la joie et l’allégresse des disciples lorsqu’ils ont vu leur Seigneur ressuscité. Dans Luc, ils étaient sous le choc, et « comme, de joie, ils ne croyaient pas encore ». Comment le Sauveur qu’ils ont vu pour la dernière fois cloué sur la croix au Calvaire pourrait-il être vivant ? Le Seigneur a calmé leurs cœurs en prouvant qu’Il n’était pas une vision en leur demandant s’ils avaient quelque chose à manger, puis il mangeant un repas simple. La grâce du Seigneur est toujours étonnante. Il était mort en tant que Sauveur du monde, il avait vaincu la mort et serait bientôt reçu au ciel dans la gloire. Mais il était là dans une pièce verrouillée parmi ses disciples effrayés qui avaient oublié tout ce qu’il avait promis de faire, leur montrant patiemment ses plaies et prouvant tranquillement le fait glorieux de sa résurrection. Peu à peu, les cœurs des disciples se remplissent de joie et d’allégresse.

Comme eux, je peux parfois perdre de vue les promesses et la fidélité du Sauveur. Pourtant, il pourvoit toujours à nos besoins avec une grâce incomparable et un amour profond. Il nous montre encore ses mains, son côté et ses pieds. Les Évangiles nous donnent un récit permanent de la vie, de l’œuvre, du cœur et de la marche de Christ.

Luc écrit à propos de Jésus au début du ministère du Seigneur et après son rejet à Nazareth : « Et comme le soleil se couchait, tous ceux qui avaient des infirmes atteints de diverses maladies, les lui amenèrent ; et ayant imposé les mains à chacun d’eux et les guérit » (Luc 4:40). J'aime les mots « Il imposa les mains à chacun d'eux, il les guérit ». Le Seigneur pouvait répondre à tous les besoins, aussi profonds ou sombres soient-ils. La plaie au côté de Christ causée par le soldat dans Jean 19:34 me rappelle toujours la blessure au côté d’Adam lorsque Dieu prit sa côte pour former Ève (Genèse 2:21-22). « Le Christ a aimé l’Église et s’est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Les premiers disciples de Jésus ont vu Jésus « comme il marchait » (Jean 1:36). Il marchait partout et, dans chaque mouvement, révélait son cœur d'amour, de grâce et de miséricorde. Les clous enfoncés dans ses pieds au Calvaire n’ont pas restreint ce mouvement lorsqu’il dispensait sa bonté céleste depuis la croix.

Nous avons chaque jour toutes les raisons pour que nos cœurs soient remplis de joie et d'allégresse et que nos peurs et nos doutes soient dissipés. Ses paroles nous assurent constamment : « Pourquoi êtes-vous troublés, et pourquoi monte-t-il des pensées dans vos cœurs ? Voyez mes mains et mes pieds, c'est moi-même » (Luc 24:38-39). Et nous sommes en mesure d’exprimer avec joie la dignité du Christ à travers notre travail, notre amour et notre témoignage pour Lui.

Gordon D Kell