Communiquer le Christ : l’œuvre de Dieu

Et le jour du sabbat, nous sortîmes hors de la porte et nous nous rendîmes au bord du fleuve, où l'on on avait coutume de faire la prière ; et nous étant assis, nous parlions aux femmes qui étaient assemblées. Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire qui servait Dieu, écoutait; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive aux choses que Paul disait.(Actes 16:13-14).

Nous lisons le contexte du deuxième voyage missionnaire de Paul à la fin d’Actes 15. Son exercice consistait à revisiter les endroits où lui et Barnabas avaient prêché pour voir comment les églises progressaient. « Et quelques jours après, Paul dit à Barnabas : « Retournons maintenant visiter les frères par toutes les villes où nous avons annoncé la parole du Seigneur, pour voir comment ils vont » (Actes 15:36). Mais au chapitre 16, le Saint-Esprit empêche Paul de prêcher la parole en Asie et en Bithynie et le dirigea, par une vision, vers la Macédoine : « Et Paul vit de nuit une vision: Un homme Macédonien se tenait là, le priant et disant : « Passe en Macédoine et aide-nous » (Actes 16:9). Nous ne devons jamais oublier que nous servons Dieu. Chaque aspect de son œuvre est soumis à son contrôle souverain. Dans Actes 8, Dieu a conduit Philippe à Samarie et des multitudes de personnes se sont tournées vers Christ (Actes 8:6). Dieu a conduit Paul à Philippes et l’œuvre de Dieu a commencé dans le cœur d’une femme, Lydie.

Aussi vaste ou petite que soit l’œuvre, elle est sous le contrôle de Dieu. Par conséquent, Il travaille dans nos cœurs pour nous préparer à parler aux cœurs des autres. Les prières du Sauveur ont précédé son service (Luc 3:21,6:12). Il était toujours au bon endroit au bon moment, exerçant constamment son ministère de grâce et de vérité et faisant toujours les choses qui plaisaient à son Père : « Et celui qui m'a envoyé est avec moi. Le Père ne m’a pas laissé seul, car je fais toujours les choses qui lui plaisent » (Jean 8:29). Nous sommes choisis pour être les serviteurs de Dieu. Il nous envoie, est avec nous et nous équipe pour lui plaire. La question « Est-ce que je plais à Dieu, mon Père » garde notre âme et nous maintient dans le courant de sa volonté.

L’œuvre à Philippes a commencé si doucement. Paul était doué pour trouver des endroits où les gens pouvaient facilement engager des conversations. Cela comprenait des lieux de prière et trouvant de personnes qui cherchaient Dieu. Nous pouvons avoir tendance à penser que nous ne vivons pas dans un monde où les gens cherchent Dieu. Quelqu'un que nous connaissons et qui avait récemment une vie difficile, sans l'intervention des autres, a été contraint d'aller à une église et, pendant un certain temps, on a pris soin de lui spirituellement et conduit au Christ. Lydie ne semblait pas avoir une vie troublée. Elle est présentée comme une femme indépendante et prospère, possédant une entreprise et une grande maison. Elle craignait Dieu mais ne connaissait pas le Sauveur. Dieu travaillait dans son cœur et l'a finalement ouvert à Jésus-Christ. Il l'a fait en faisant comprendre à Paul et à ses collègues là où il voulait qu'ils soient.

Jésus a dit à ses disciples : « Voici, je vous dis, levez vos yeux et regardez les campagnes; car elles sont déjà blanches pour la moisson ! » Le Sauveur veut que nous voyions ce qu’il voit et que nous soyons engagés comme « semeurs » et « moissonneurs » dans son travail (Jean 4:34-38). Que nous soyons conduits là où il veut que nous soyons pour communiquer son amour rédempteur.

Gordon D Kell