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« Quel est l'homme d’entre vous, qui, ayant cent brebis et en ayant perdu une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf au désert, et n'en aille après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il l'ait retrouvée ? Et l'ayant retrouvée, il la met sur ses propres épaules, bien joyeux; et étant de retour à la maison, il appelle les amis et les voisins, et leur disant : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis perdue » (Luc 15:4-6).
Un missionnaire m’a raconté un jour comment il se faisait souvent entouré par les enfants des rues dans le pays où il travaillait. Il disait qu’aucun d’entre eux n’avait de certificat de naissance, mais qu’il n’y avait aucun doute qu’ils étaient tous en vie ! Il a utilisé cette expérience pour expliquer que certains chrétiens ne se souviennent pas du jour où ils sont venus au Sauveur, mais il n’y avait aucun doute qu’ils avaient la vie en Christ. Dieu sait le jour où chacun de nous est devenu son enfant. Ce fut un jour de joie. Jésus l’explique dans Luc 15. Il illustre sa joie en tant que bon berger dans la parabole de la brebis perdue. Jésus décrit ensuite la joie du Saint Esprit dans la femme qui a retrouvé la précieuse pièce perdue et la joie de Dieu le Père lorsque le fils prodigue est revenu. Le Sauveur a utilisé ces paraboles pour parler aux publicains et aux pécheurs ; c’étaient les gens les plus éloignés de Dieu et ceux parmi lesquels ils vivaient. Pourtant, ils « s’approchaient de lui pour l'entendre » (Luc 15:1). Mais Jésus commença par adresser les paraboles aux pharisiens et aux scribes aux cœurs froids qui auraient dû se soucier du bien-être spirituel de leurs voisins perdus.
Jésus a raconté ces paraboles pour expliquer la valeur des personnes perdues et la joie de Dieu lorsqu’il les retrouve. Je me souviens du jour où je suis venu à Christ, alors que j’étais adolescent, il y a près de soixante ans. Il m’a fallu un certain temps pour comprendre profondément que Dieu ressentait la perte d’Adam et Ève exprimée par ces simples mots : « Où es-tu ? » (Genèse 3:9) et combien Dieu se réjouissait de retrouver les perdus. Après avoir trouvé Zachée, Jésus a expliqué : « Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu » (Luc 19:10).
Au début de l’Évangile de Jean, l’apôtre décrit les hauteurs de la divinité glorieuse du Christ, puis sa glorieuse descente dans l’humanité : « Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous, et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un Fils unique de la part du Père, pleine de grâce et de vérité » (Jean 1:14). À la fin du chapitre, le Sauveur avait trouvé André et son ami anonyme, puis Pierre, le frère d’André, suivi de Philippe et de Nathanaël. Luc nous raconte comment Jésus, alors qu’il mourait comme le Sauveur du monde, a trouvé le briguant repentant et, comme la brebis perdue dans Luc 15, il l’a ramené sain et sauf chez lui : « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43). Le Sauveur n’a jamais cessé de chercher et de trouver les perdus. Il poursuit encore cette œuvre.
Aujourd’hui, nous nous réveillons dans un monde perdu. Nous sommes souvent bouleversés par les preuves de sa perdition et nous nous demandons ce que nous pouvons faire dans de telles circonstances. Il n’y a jamais eu de circonstances plus horribles que le Calvaire, et pourtant le Sauveur a racheté une âme perdue au milieu de ces ténèbres. Son pouvoir de sauver n’a jamais été aussi évident. Il n’a pas fallu longtemps pour que d’anciens pêcheurs, renforcés par le Saint-Esprit, proclament : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » (Actes 2:21), et Dieu se réjouit de ses nouveaux enfants. Nous avons le privilège et la responsabilité de partager le même message.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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