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« Je suis débonnaire et humble de cœur » (Matthieu 11:28).
La douceur et la bienveillance ne sont pas des caractéristiques dont on entend beaucoup parler aujourd’hui. Elles ne sont pas considérées comme des atouts dans un monde agressif. Pourtant, Jésus-Christ se décrit comme étant « débonnaire et humble de cœur ». C’est l’un des attributs du fruit de l’Esprit : « Mais le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5:22-23). La Personne qui a dit : « Je suis la résurrection et la vie », a dit : « Je suis débonnaire et humble de cœur ». Le Seigneur Jésus, qui a souvent démontré sa puissance sur le diable, les désastres, la maladie et la mort, l’a fait avec douceur et humilité. Cela était vrai dans son ministère avant la croix, sur la croix et dans la résurrection. Maintenant dans la gloire, la douceur le caractérise toujours comme notre souverain Sacrificateur qui vit pour intercéder pour nous et nous invite à lui confier tous nos soucis.
La douceur et la bienveillance ne sont pas des signes de faiblesse mais de force. Lorsque Jésus Christ fut cloué sur la croix au Calvaire, les passants lui demandèrent : « Si tu es le Fils de Dieu, descends de la croix » (Matthieu 27:39-40). C’était le même défi lancé par Satan au début du ministère public du Seigneur : « Si tu es le Fils de Dieu… » (Matthieu 4:3,6). Les principaux sacrificateurs, qui auraient dû conduire la nation à reconnaître et à recevoir le Sauveur, l’ont au contraire persécuté et se sont moqués de lui. « Et pareillement aussi les principaux sacrificateurs avec les scribes et les anciens, se moquant, disaient : Il a sauvé les autres, il ne peut se sauver lui-même ; S’il est le roi d’Israël, qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui. Il s'est confié en Dieu ; qu’il le délivre maintenant, s’il tient à lui ; car il a dit : Je suis le Fils de Dieu » (Matthieu 27:41-43). Le Seigneur n’a pas répondu à une telle haine, mais avec douceur, il a prié pour le pardon de ceux qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient, il a pris soin de sa mère, il a sauvé le briguant repentant, il a souffert comme notre substitut, il a donné tout ce que l’amour pouvait donner, il a déclaré que son œuvre était achevée et il a donné sa vie avec douceur. Il avait parlé comme le Bon Berger de son pouvoir de donner sa vie dans Jean 10 : « Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre : j'ai reçu ce commandement de mon Père » (v.18). Mais comment ce sacrifice suprême a-t-il été fait ? Dans les paroles douces et puissantes du Fils de Dieu à son Père.
Les strates de tyrans de notre monde brisé, qu’ils soient des abuseurs dans les familles, les communautés, les nations et dans la guerre, causent la misère, la souffrance et la mort par le pouvoir de la corruption, de la violence et de la peur. Dieu s’est révélé dans la puissance de la douceur de la grâce et de l’amour. Et le Sauveur qui a été jugé par le monde est le juge du monde. Le nom de Jésus, annoncé à sa naissance, écrit sur sa croix, est le nom de Celui qui est « Seigneur de tous » (Actes 10:36). Jésus est le nom au-dessus de tout nom (Philippiens 2: 9-11).
Aujourd’hui, lorsque nous adorons Dieu, en regardant par la foi vers notre Sauveur ressuscité qui est « couronné de gloire et d’honneur » (Hébreux 2:9), que sa douceur et sa grâce toutes puissantes envahissent nos cœurs. Exprimons notre gratitude et devenons davantage semblables à notre Sauveur doux et tout puissant.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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