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Ce sont les bontés de l’Éternel que nous ne sommes pas consumés, car ses compassions ne cessent pas ; elles sont nouvelles chaque matin ; grande est ta fidélité ! « L’Éternel est ma part, dit mon âme ; c’est pourquoi j'espérerai en lui » (Lamentations de Jérémie 3:22-24).
Dans l’Ancien Testament, nous apprenons la fidélité de Dieu dans la création, dans la vie des patriarches et dans la nation d’Israël. Nous voyons clairement la grandeur de la fidélité de Dieu quand, à cause de l’idolâtrie et de l’éloignement de Dieu, Israël devint un royaume divisé et finit par être emmené en captivité en Assyrie et à Babylone. Pendant les règnes de rois défaillants et méchants, puis pendant l’exil dans des pays étrangers, Dieu resta fidèle à ses promesses. Sa fidélité a fait sortir son peuple de la captivité et l’a ramené dans la terre promise qu’il leur avait donnée.
En réponse à la « grande fidélité » de Dieu et sur fond d’exil, nous voyons aussi la fidélité des hommes et des femmes pieux envers Dieu. Pensons à la fidélité de Daniel et d’Esther. Ils étaient caractérisés par une foi vivante, une bravoure, une loyauté, une fiabilité, une persévérance et une espérance. Ils n’ont pas abandonné ou dilué leur foi en Dieu pour glisser silencieusement vers une nouvelle vie à Babylone. Ils ont choisi d’être fidèles à Dieu dans des terres lointaines que beaucoup d’entre eux n’ont jamais quittées. La fidélité de Daniel à Dieu tout au long du règne de Nebucadnetsar jusqu’à l’époque de Cyrus est restée constante. Elle était une source de grande bénédiction pour son peuple et les rois qu’il a servis. Sa fidélité n’a pas changé avec les circonstances. Elle est restée vraie, quel qu’en soit le prix. La base de cette fidélité était une confiance totale et inébranlable en Dieu et en ses promesses.
Le Seigneur Jésus a parfaitement exprimé sa fidélité envers son Père. Il est appelé « le témoin fidèle, le premier-né des morts, et le prince des rois de la terre » dans Apocalypse 1:5. Cette fidélité est vue dans sa vie, ses souffrances, sa mort et dans la gloire de sa résurrection.
Tout au long du Nouveau Testament, les chrétiens sont encouragés à être fidèles au Seigneur Jésus dans leur comportement, leurs relations, leur mariage, en tant que parents, employeurs, employés et dans les plus petits et plus importants détails de leurs vies, et dans leur culte et leur service. La fidélité n’est pas un concept dépassé. C’est un témoignage vibrant du caractère de Dieu et du caractère de ses enfants.
Il est intéressant de noter que la bonté et la fidélité apparaissent côte à côte dans Galates 5:22. Dans la parabole des talents, dans Matthieu 25:23, le maître, qui est une illustration du Seigneur Jésus, dit à son serviteur : « Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en peu de chose, je t’établirai sur beaucoup : entre dans la joie de ton maître ».
Nous voyons particulièrement cette bonté et cette fidélité dans la longue vie de Pierre, Jean et Paul. Et Barnabas illustre aussi les mêmes traits dans Actes 11. En tant que serviteur fidèle de Christ, il fut envoyé à Antioche. Il est décrit comme « un homme de bien et plein de l’Esprit Saint et de foi ». Non seulement il a démontré sa fidélité personnelle à Christ, mais il a encouragé cette fidélité dans les autres : « y étant arrivé et ayant vu la grâce de Dieu, se réjouit ; et il les exhortait tous à demeurer attachés au Seigneur de tout leur cœur » (Actes 11:22-24). Les choses n’ont pas changé. Notre Sauveur est notre « fidèle et miséricordieux Souverain Sacrificateur » qui nous assure de sa « grande fidélité » et nous donne le pouvoir d’être de « bons et fidèles » serviteurs.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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