La Bonté de Dieu

« Car nous nous étions, nous aussi, autrefois, insensés, désobéissants, égarés, asservis à diverses convoitises et voluptés, vivant dans la malice et dans l’envie, haïssables, nous haïssant l'un l'autre. Mais, quand la bonté de notre Dieu Sauveur et son amour envers les hommes sont apparus, il nous sauva, non sur le principe d'œuvres accomplies en justice, que nous, nous eussions faites, mais selon sa propre miséricorde, par le lavage de la régénération et le renouvellement de l'Esprit Saint » (Tite 3:3-5).

Comme bénéficiaires de la bonté de Dieu, nous sommes encouragés à la manifester les uns envers les autres : « Soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Éphésiens 4:32). La bonté témoigne du fait que nous sommes les enfants de Dieu et les disciples du Seigneur Jésus. Dans Matthieu 11:30, le Seigneur dit : « Mon joug est aisé, et mon fardeau léger ». Le mot « aisé » pourrait être traduit par « bienveillant », c’est le même mot utilisé dans Éphésiens 4:32. Nous voyons la bonté de Dieu dans la personne du Christ.

Le moniteur d'auto-école de ma femme, June lui a conseillé d'être gentille chaque jour, avec au moins un autre automobiliste. Elle n'a jamais oublié son conseil et veille constamment à ce que je le suive également ! La bonté est étroitement associée au mot « cœur-tendre » et non seulement au fait d'être sensible aux besoins des autres, mais aussi de répondre à ces besoins. Elle s'exprime de manière prééminente en Christ et elle est le résultat naturel des cœurs rachetés (Actes 16:15, 34).

La bonté exprime un cœur compatissant et tendre, prêt à agir avec sacrifice pour le bien des autres. Il est intéressant de noter que Luc rapporte, dans Actes 28:2, la bonté des habitants de Malte après le naufrage de Paul, lorsqu’il écrit : « Les barbares usèrent d'une humanité peu ordinaire envers nous, car ayant allumé un feu, ils nous reçurent tous, à cause de la pluie qui tombait et à cause du froid », L’Évangile de Jean parle du Seigneur Jésus comme du Fils de Dieu. Il commence dans l’éternité avec la gloire de sa divinité et de sa puissance créatrice. Il se termine sur les rives de la Galilée où le Sauveur ressuscité alluma un feu et prépara un dîner pour ses disciples qui avaient travaillé toute la nuit sans rien prendre jusqu’à ce qu’il guide leurs filets. Jean ne nous donne pas ces détails pour approfondir le récit, mais pour nous montrer la bonté du Christ. Le Fils de Dieu a démontré la puissance de son amour en s'approchant de la croix par un acte de service bienveillant lorsqu'il lava les pieds des disciples dans Jean 13 et leur a laissé un exemple de service humble avec des résultats spirituels. Ensuite, il démontre la réalité de sa résurrection par la bonté de préparer un simple repas sur la rive de la mer de Tibérias dans Jean 21. Ces actes ont conduit à des conversations spirituelles profondes. La bonté ouvre les cœurs et conduit à de nouvelles bénédictions.

Dans Matthieu 10:42, le Seigneur reconnaît la bonté dans le don d’une coupe d’eau froide. Il apprécie ce que nous avons tendance à négliger. Je doute que j’écrirais ces paroles aujourd’hui sans la bonté de mes frères et sœurs en Christ qui n’ont jamais cessé de me témoigner de la bonté depuis le jour où je les ai rencontrés pour la première fois. Cette bonté m’a attiré vers le Christ. Ce n’est pas seulement l’immensité de l’univers, mais le plus petit détail de la création qui manifeste la grandeur et la gloire de Dieu. Et la réalité de l’amour de Dieu se voit dans les petits actes de bonté simples mais puissants manifestés par ceux qui connaissent le cœur de Dieu.

Gordon D Kell