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« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je le dirai: réjouissez-vous ! » (Philippiens 4:4).
Nous nous réveillons dans un monde de plus en plus triste. Le Seigneur était connu comme « un homme de douleurs et sachant ce que c'est la langueur ». Mais il est aussi décrit comme celui qui « a porté nos langueurs, et s’est chargé de nos douleurs » (Ésaïe 53:3-4). Dans cet amour, nous nous réjouissons et sommes capables de « nous réjouir avec ceux qui se réjouissent, et de pleurer avec ceux qui pleurent » (Romains 12:15).
Saul de Tarse était un homme violent qui persécutait les gens pacifiques et doux qui suivaient le Sauveur. Il a dû réfléchir à la façon dont les gens qu’il haïssait ont démontré l’amour du Christ et ont accompli son commandement : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous font du tort et vous persécutent » (Matthieu 5:44). Il pouvait emprisonner leurs corps, mais pas leurs âmes. Lorsque Paul est devenu chrétien, il a subi la même persécution qu’il avait infligée à ceux qui étaient devenus ses frères et sœurs en Christ. Il aimait ses frères chrétiens avec une intensité plus grande que la haine qu’il avait autrefois ressentie à leur égard. Et il a possédé la joie et la paix qu’il avait vues en eux lorsqu’il les traînaient en prison.
De prison, il a écrit sa lettre à l’église de Philippes, pour laquelle il avait la plus grande affection et la plus étroite relation spirituelle. Il nous donne des raisons de nous réjouir dans chacun de ses quatre chapitres. Des années auparavant, la joie avait débordé dans les cœurs de Paul et de Silas dans la prison intérieure de Philippes (Actes 16:25). Cette joie brillait encore d’une clarté qui surmontait les ténèbres de cette prison intérieure. La prison d’où il écrivit sa belle lettre ne pouvait pas contenir la joie qu’il ressentait quotidiennement grâce à sa relation vivante avec Christ (Philippiens 3:10). Il avait appris à connaître l’amour de Dieu, sa grâce et la puissance transformatrice de l’Évangile. Il n’est pas étonnant que l’apôtre ait écrit : « Christ est annoncé; et en cela je me réjouis et aussi je me réjouirai » (Philippiens 1:18). C’est la première raison qu’il donne pour se réjouir. Au chapitre 2, Paul se réjouit des autres, encourageant les saints de Philippes à « luire comme des luminaires dans le monde, présentant la parole de vie ». Il n’avait pas de plus grande joie que de voir le développement spirituel qu’il s’efforçait d’encourager chez ses frères croyants. Et Paul attendait avec impatience la joie de voir le fruit de son ministère au jour du Christ (Philippiens 2:16). « J'en suis joyeux et je m'en réjouis avec vous tous » (Philippiens 2:17).
Dans les chapitres 3 et 4, l’apôtre met l’accent sur « se réjouir dans le Seigneur ». Christ est la source de notre joie et le Seigneur se réjouit en nous. Paul ne s’excuse pas de se répéter dans son ministère de joie : « Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur : vous écrire les mêmes choses n'est pas pénible pour moi, et c’est votre sûreté » (Philippiens 3:1). Il souligne la joie comme une expression fondamentale de la réalité de notre foi lorsque nous rendons culte par l'esprit de Dieu, nous glorifions dans le Christ Jésus et nous marchons dans l’Esprit (Philippiens 3:3). Il termine simplement et avec force : « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je le dirai : réjouissez-vous ! » (Philippiens 4:4). Paul cite la joie comme la deuxième caractéristique du fruit de l’Esprit (Galates 5:22). C’est une partie fondamentale de notre témoignage chrétien. Dans un monde de douleurs, que le Christ inonde nos cœurs de joie de notre salut et nous permette de la partager.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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