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« Moi, je laisse ma vie » (Jean 10:17).
Dans Jean chapitre 7, les pharisiens et les principaux sacrificateurs envoyèrent des huissiers pour arrêter Jésus (v.30, 32) mais nous lisons : « Personne ne mit la main sur lui, parce que son heure n’était pas encore venue ». La marée montante de l’opposition contre le Sauveur fut impuissante contre lui jusqu’au moment où il se laissa arrêter et conduire à la croix. Jean rapporte les paroles de Jésus Seigneur parlant comme le Bon Berger : « A cause de ceci le Père m’aime, c'est que moi je laisse ma vie, afin que je la reprenne. Personne ne me l'ôte, mais moi, je la laisse de moi-même ; j’ai le pouvoir de la laisser, et j’ai le pouvoir de la reprendre » (Jean 10:17-18). Dans son humilité, le Christ est resté tout-puissant.
C'est à Nazareth, au début du ministère du Seigneur (Luc 4), qu'une foule en colère dans la synagogue le chassa hors de leur ville, le mena jusqu'au bord escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, de manière à l'en précipiter (Luc 4:28-30). Jésus a permis au peuple d'exprimer leur puissance puis l'a rendu impuissant : « Mais lui, passant au milieu d'eux, il s'en alla » (v.30) pour continuer son œuvre de grâce.
A la fin de la vie du Christ sur terre, dans le jardin de Gethsémané, confronté aux gardes du souverain sacrificateur et aux pharisiens qui sont venus l'arrêter, Jésus leur demanda : « Qui cherchez-vous ? » Ils répondirent : « Jésus le Nazaréen ». Il répondit : « C'est moi ». Les huissiers reculèrent et tombèrent par terre. Dans Jean chapitre 8, Jésus déclara : « En vérité, en vérité, je vous dis : Avant qu'Abraham fût, JE SUIS ». Les gens prirent donc des pierres pour les jeter contre lui ; mais Jésus « se cacha, sortit du temple », passant au milieu d'eux, et il s'en alla (v.59). Mais à Gethsémané, le Sauveur n'est pas passé, mais s'est laissé lier et emmener.
Ce ne sont pas les cordes ou les mains rudes qui ont conduit le Christ à l’injustice, à la souffrance et à sa mort au Calvaire, mais son cœur d’amour et de grâce. Le fait d’être cloué sur la croix ne lui a pas enlevé son pouvoir de pardonner : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23:34) ; son pouvoir de prendre soin des autres : « Jésus donc voyant sa mère, et le disciple qu’il aimait se tenant là, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils » (Jean 19:26) ; son pouvoir de sauver : « En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis » (Luc 23:43) ; son pouvoir d’être notre substitut : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Matthieu 26:46) ; son pouvoir de devenir pauvre : « J’ai soif » (Jean 19:28) ; son pouvoir d’achever l’œuvre de la rédemption : « C'est accompli » (Jean 19:30) ; et son pouvoir de laisser sa vie « Père ! Entre tes mains je remets mon esprit. Et ayant dit cela, il expira » (Luc 23:46).
Avant que le Sauveur ne soit crucifié, Jean a écrit le nouveau commandement du Seigneur : « Je vous donne un commandement nouveau, que vous vous aimiez l'un l'autre; comme je vous ai aimés » (Jean 13:34). Le Seigneur a exprimé son amour par ces simples paroles : « Je laisse ma vie ». Comme l’a écrit Jean, un vieil homme : « Par ceci, nous avons connu l’amour, c'est que lui a laissé sa vie pour nous ; et nous, nous devons laisser nos vies pour les frères » (1 Jean 3:16). C’est un mode de vie que seul le Sauveur peut nous enseigner.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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