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Et regardant Jésus qui marchait, il dit : « Voilà l’Agneau de Dieu ! » (Jean 1:36).
Lorsque Jean annonce pour la première fois Jésus comme l’Agneau de Dieu, nous lisons que Jean « voit Jésus venant à lui ». Ensuite il dit : « Voilà l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29). Cela s’est produit trente ans après que les bergers eurent vu Jésus dans une crèche. « Et l'ayant vu, ils divulguèrent la parole qui leur avait été dite touchant ce petit enfant » (Luc 2:17). C’était trente ans après que les rois mages d’Orient soient entrés dans la simple maison de Bethléem pour voir le Sauveur. « Et étant entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie, sa mère ; et se prosternant, ils lui rendirent hommage » (Matthieu 2:11). Et c’était trente ans après que Siméon eut vu Jésus porté dans le temple alors qu’il était bébé et qu’il avait déclaré : « Car mes yeux ont vu ton salut » (Luc 2:30). Silencieusement et secrètement, le Sauveur s’occupait des « affaires » de son Père. « Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il me faut être aux affaires de mon Père ? » (Luc 2:49). Lorsque Jean vit Jésus « qui marchait », il déclara simplement : « Voilà l’Agneau de Dieu ! » Jean nous montre le Sauveur pour notre salut et notre sanctification.
Il aurait été étonnant d’avoir vu le Christ sur Terre et d’avoir vécu les expériences de Pierre et de Jean. « Et Pierre et ceux qui étaient avec lui étaient accablés de sommeil ; et, quand ils furent réveillés, ils virent sa gloire » (Luc 9:32). « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la Parole de vie » (1 Jean 1:1). Ces simples mots « comme il marchait » expriment toute la puissance et la gloire de Celui qui était « plein de grâce et de vérité » (Jean 1:14).
Mais Jésus dit à Thomas : « Thomas, parce que tu m’as vu, tu as cru ; bienheureux ceux qui n’ont point vu et qui ont cru » (Jean 20:29). Le Seigneur comparait la croyance au fait que nous avons vu le Sauveur avec nos yeux naturels et que nous avons cru en Lui par la foi. « Jésus Christ, lequel quoique vous ne l'ayez pas vu, vous aimez ; et, croyant en lui, quoique que maintenant vous ne le voyiez pas, vous vous réjouissez d’une joie ineffable et glorieuse » (1 Pierre 1:7-8). Le Seigneur a été vu par de nombreuses personnes « comme il marchait » et a été ignoré, rejeté et finalement crucifié. Mais pour de nombreuses personnes qui ont cru en Lui, n’ayant jamais été témoins de Sa vie sur Terre, il y a Sa bénédiction. « Mais à tous ceux qui l’ont reçu, il leur a donné le droit d'être enfants de Dieu, savoir à ceux qui croient en son nom » (Jean 1:12).
La joie des Évangiles est qu’ils nous permettent de voir Jésus « comme il marchait ». Marcher est une métaphore de la vie de Jésus dans toute sa sainte activité. Les Évangiles nous encouragent à répondre à son invitation : « Venez à moi, vous tous qui vous fatiguez et qui êtes chargés, et moi, je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi » (Matthieu 11:28).
L’activité continue du Seigneur est visible dans le livre des Actes et constitue l’accomplissement des paroles de Marc : « Et eux, étant partis, prêchèrent partout, le Seigneur coopérant avec eux » (Marc 16:20). Les Épîtres démontrent le ministère du Seigneur dans la conduite du troupeau de Dieu, de son Église et de ses membres. L’Apocalypse révèle ce que le Christ doit encore accomplir. Dans les Écritures, nous voyons Jésus « comme il marchait » dans le passé, comme il travaille dans le présent et comme il sera adoré dans le futur. Par la parole de Dieu, l’Esprit de Dieu nous donne la force de « marcher », c’est-à-dire de vivre, pour Lui.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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