N'attristez pas le Saint Esprit de Dieu

« Et n'attristez pas le Saint Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, et tout courroux, et toute colère, et toute crierie, et toute injure, soient ôtés du milieu de vous, de même que toute malice ; mais soyez bons les uns envers les autres, compatissants, vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné » (Éphésiens 4:30-32).

Paul termine Éphésiens 4 en rappelant à ses lecteurs de ne pas attrister le Saint Esprit de Dieu. Le Saint Esprit habite en nous personnellement et est avec nous, nous liant ensemble dans la communion de vie que nous avons en Christ. Il est notre consolateur, envoyé par le Père pour nous enseigner toutes choses et nous rappeler les paroles du Christ (Jean 14:26). Il est l’Esprit de Vérité qui nous conduit dans toute la vérité et nous annonce les choses à venir. Il glorifie le Christ et soutient notre communion avec le Sauveur (Jean 16:13-15). Son ministère couvre notre passé, notre présent et notre avenir. Il nous a scellés lorsque nous sommes venus à Christ, intercède pour nous, nous garde et porte le fruit de l’Esprit dans nos vies jusqu’à ce que Christ vienne pour nous, « scellés pour le jour de la rédemption ». Pourquoi devrions-nous attrister une telle Personne ?

Attrister signifie causer de la peine ou de la détresse. Nous en faisons tous l’expérience en tant que parents, proches, amis et chrétiens. Dans ces relations, nous pouvons nous comporter d’une manière qui cause de la détresse à ceux qui nous aiment le plus. Il en va de même dans nos relations célestes. Paul explique que l’amertume, les explosions de rage, la colère bouillonnante, les querelles bruyantes, les remarques désobligeantes et les commérages malveillants sont toutes des choses qui attristent le Saint Esprit de Dieu. Paul met en lumière ces choses pour nous rappeler à quel point elles sont préjudiciables à notre communion et pour nous protéger de tels comportements. Nous pouvons toujours trouver des excuses pour de telles choses, mais exposer leur laideur fait honte à ces excuses et nous humilie.

Le Saint Esprit de Dieu produit la bonté, la tendresse, le pardon et la ressemblance à Christ dans nos vies. Paul écrit de « la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour envers les hommes » (Tite 3:4). Pierre a fait l’expérience de la bonté et de l’amour du Christ à plusieurs reprises et nous a encouragés à joindre « l'affection fraternelle et à l’affection fraternelle, l'amour » (2 Pierre 1:7). La bonté exprime non seulement les actes de bonté, mais aussi la manière sincère et authentique dont ils sont accomplis dans un esprit d’amour. Cela est exprimé par cette belle parole, « tendresse de cœur ». Encore une fois, ce sont Pierre et Paul, qui ont connu la merveille de la tendresse du Christ, qui écrivent pour nous l’inculquer dans Éphésiens 4:32 : « soyez bons les uns envers les autres, compatissants » et 1 Pierre 3:8 : « Enfin, soyez tous d’un même sentiment, sympathisants, fraternels, compatissants, humbles ».

Enfin, Paul écrit : « vous pardonnant les uns aux autres comme Dieu aussi, en Christ, vous a pardonné ». Aujourd’hui, nous nous souviendrons du prix de notre pardon. Les premières paroles du Christ à la Croix furent : « Père, pardonne ». L’Évangile du Christ est l’Évangile du pardon. « Sachez donc, hommes frères, que par lui, vous est annoncée la rémission des péchés » (Actes 13:38). Nous témoignons de notre Sauveur béni en prêchant et en pratiquant le pardon, en veillant à ce que rien ne nous divise en Christ. Le Saint Esprit de Dieu, bien que souvent attristé, ne cesse jamais de nous rappeler la profondeur de l’amour et du pardon du Christ, sachant que cela nous amènera à répondre dans l’adoration et nous donnera le désir de ressembler davantage au Sauveur qui nous a sauvés et scellés « pour le jour de la rédemption ».

Gordon D Kell