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Josué le bénit et donna Hébron en héritage à Caleb, fils de Jephunné. C'est pourquoi Hébron appartient en héritage, jusqu'à ce jour à Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, parce qu'il a pleinement suivi l'Éternel, le Dieu d'Israël. Et le nom d'Hébron était auparavant Kiriath-Arba (Arba était le plus grand homme parmi les Anakim). Alors le pays se reposa de la guerre (Josué 14:13-15).
Josué et Caleb étaient les seuls hommes de la génération qui furent rachetés d’Égypte et entrèrent dans la terre promise. Ensemble, ils ont traversé le Jourdain, érigé les douze pierres commémoratives, célébré la première Pâque, cessé la manne et mangé les fruits de leur nouvelle demeure. Ils furent témoins de la puissance de Dieu à Jéricho et subirent l’amertume de la défaite à Aï. Ils ont fait l’expérience de la présence de Dieu lorsqu’ils sont entrés en possession de la terre que Dieu leur avait donnée. Le chapitre 14 se termine par ces paroles joyeuses : « Alors le pays se reposa de la guerre » (v. 14).
Après avoir visité la Terre promise pour la première fois, Caleb s’est exprimé face à la peur et à l’infidélité du peuple : « Montons immédiatement et prenons possession, car nous sommes bien capables de le vaincre. » C'était quarante-cinq ans plus tôt. Non seulement il avait traversé tranquillement les années éprouvantes du désert, dans la foi et l’espérance, mais il s’était battu aux côtés de la nouvelle génération, assurant leur héritage jusqu’à ce que le pays retrouve la paix.
Quand les enfants de Juda arrivèrent auprès de Josué à Guilgal. Il n’y avait aucune impatience dans le cœur et l’esprit de Caleb lorsqu’il racontait la grâce de Dieu dans sa vie. Il a parlé à son ami et leader avec humilité dans son cœur, reposant sur la promesse de Dieu. « tu sais la parole que l'Éternel a dite, à mon sujet et à ton sujet, à Moïse, homme de Dieu, à Kadès- Barnéa » (v. 6). Il a rappelé la tristesse de l'échec national et la foi que Dieu lui avait donnée. Il a rappelé à Josué la promesse de Dieu : « Moïse jura en ce jour-là, disant : Le pays que ton pied a foulé sera pour toi un héritage et celui de tes fils pour toujours, parce que tu as pleinement suivi l'Éternel, mon Dieu » (v. 9) . Il a loué Dieu pour sa puissance de conservation : « Et maintenant, voici, comme il l'a dit, l'Éternel m'a conservé en vie, pendant ces quarante-cinq ans » (v. 10).
Cette conservation n’était pas simplement une question de survie. Caleb n’a pas été transporté comme un vieil homme dans le pays pour mourir en paix. Ce fut une victorieuse conservation, « et maintenant, voici, moi je suis aujourd'hui âgé de quatre-vingt-cinq ans. Je suis encore aujourd'hui fort comme le jour où Moïse m'envoya ; telle que ma force était alors, telle ma force est maintenant, pour la guerre, tant pour sortir que pour entrer » (v. 10-11). C'était une conservation d'attente : « Maintenant donc, donne-moi cette montagne dont l’Éternel a parlé en ce jour-là ». Ce fut une victorieuse conservation, « car tu as entendu, en ce jour-là que les Anakim y sont et de grandes villes fortes; peut-être que l’Éternel sera avec moi et je les déposséderai, comme l’Éternel a dit » (v. 12). Ce fut une conservation bénie : « Josué le bénit et donna Hébron en héritage à Caleb, fils de Jephunné » (v. 13). C'était une conservation sûre : « C'est pourquoi Hébron appartient en héritage, jusqu'à ce jour à Caleb, fils de Jephunné, le Kenizien, parce qu'il avait pleinement suivi l'Éternel, le Dieu d'Israël » (v. 14). C'était une conservation transformatrice « Et le nom d'Hébron était auparavant Kiriath-Arba (Arba était le plus grand homme parmi les Anakim) ». Et c'était une conservation de paix : « Alors le pays se reposa de la guerre » (v. 15).
Caleb nous enseigne que les promesses de Dieu n'échouent pas.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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