33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.

La voix de la Foi

« Je vous dis que je n’ai pas trouvé, même en Israël, une si grande foi! » (Luc 7:9)

Le Seigneur ne donne pas un bilan heureux de la ville de Capharnaüm, sur la côte de Galilée, dans l'Évangile de Matthieu. « Et toi, Capernaüm, qui es élevée jusqu'au ciel, tu seras abaissée jusque dans le Hadès ; car si les grandes œuvres qui ont été faites au milieu de toi eussent été faites dans Sodome, elle serait restée jusqu'à ce jour. Mais moi, je vous dis que le sort du pays de Sodome sera plus supportable au jour de jugement que le tien » (Matthieu 11:23-24). Parmi ces œuvres puissantes, c'était la guérison par le Seigneur du serviteur d’un centurion.

Capharnaüm fut le lieu où le Sauveur commença son ministère Galiléen, accomplissant les paroles d'Ésaïe : « Le peuple qui était assis dans les ténèbres a vu une grande lumière, et à ceux qui étaient assis dans la région et dans l'ombre de la mort, la lumière s'est levée sur eux » (Matthieu 4:16). Cela a été favorisé par la présence du Sauveur à plus d’une occasion lorsqu’il enseignait dans la synagogue et guérissait les possédés du démon et les paralysés (Marc 1:21, 2:1). Et c'est là qu'un centurion Romain « entendit parler de Jésus ». Les Romains n’étaient pas un peuple soumis mais une nation qui avait soumis de vastes parties du monde et imprimé leur pouvoir sur la civilisation. Le centurion était la preuve de ce pouvoir et de sa domination sur Israël. Pourtant, par la grâce de Dieu, la vie de cet homme avait été influencée par le peuple de Dieu. Malgré les preuves accablantes d’échec spirituel parmi les sacrificateurs d’Israël et les pharisiens dominants, son contact avec le peuple de Dieu lui avait donné l’amour pour la nation d’Israël. Cet amour était pratique. Il bâtit une synagogue (v. 5).

Nous avons également un aperçu d'un homme qui prenait soin des autres, y compris de ses serviteurs, dont l'un « lui était cher, était malade et prêt à mourir » (v. 2). Il a agi en envoyant des anciens juifs vers Jésus pour plaider en sa faveur et guérir son serviteur. On retrouve la même humilité manifestée par les sages et la femme Syro-Phénicienne : l'humilité de la foi.

Jésus répond et se dirige vers la maison du centurion. Ce n’était pas une maison modeste car elle représentait la puissance de Rome, mais son occupant était un homme humble. Le centurion envoie des amis dire au Seigneur : « Je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit. C’est pourquoi je ne me suis pas cru digne moi-même non plus d'aller vers Toi ». Et ajoute : « Mais dis la parole, et mon serviteur sera guéri ».

Le Sauveur se trouvait dans une ville qui ne le valorisait pas et dans une nation qui allait le crucifier, mais il s'est réjouit de la foi d’un étranger en Israël qui reconnaissait la majesté de sa personne. Une foi introuvable en Israël. Le centurion nous enseigne l'humilité de la foi et la voix de la foi. C’est une voix qui glorifie le Sauveur et une voix que le Sauveur valorise et qui aboutit toujours à notre bénédiction. Le centurion n'a jamais vu le Sauveur. Il a cru et a démontré ce que Jésus dira plus tard à Thomas : « Bienheureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru ». Jésus a décrit notre journée. Nous avons la voix de la foi : une voix à utiliser.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.