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Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Et étant entrés dans la maison, ils virent le petit enfant avec Marie sa mère ; et, se prosternant et ils lui rendirent hommage. Et ayant ouvert leurs trésors, ils lui offrirent des dons : de l'or, de l'encens et de la myrrhe (Matthieu 2:10-11).
Après avoir décrit magnifiquement et puissamment la divinité du Fils de Dieu dans les premiers versets de son Évangile, Jean écrit : « Il était dans le monde, et le monde fut fait par lui, et le monde ne l'a pas connu. Il vint chez soi, et les siens ne l’ont pas reçu » (v. 10-11). Tous les Évangiles relatent l’évolution du rejet du Christ, culminant avec sa mort au Calvaire.
Mais dispersées tout au long du ministère du Seigneur, nous entendons quelques voix inattendues de gens des nations qui s’élèvent pour honorer le Fils de Dieu. Ces voix décrivent des traits qui devraient nous caractériser dans un monde hostile au Christ.
C’est l’écrivain des nations, Luc qui rapporte la pauvreté de la naissance de Jésus : « Elle enfanta son fils premier-né, elle l’enveloppa de langes et le coucha dans une crèche, parce qu’il n’y avait pas de place pour eux dans l'auberge. Il n’y avait aucune place où l’on puisse attendre un accueil, c’est pourquoi le Fils de Dieu fut déposé dans une mangeoire. La scène complète certains détails des paroles de Paul : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, comment étant riche, il s'est fait pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous deveniez riches » (2 Corinthiens 8:9). Les Écritures ne rapportent pas une seule voix accueillante sur terre à la naissance du Christ. Des anges devaient apparaître du ciel pour conduire les bergers vers l’enfant Sauveur. Il n’y avait pas de place et il n’y avait pas de bienvenue.
Mais plus tard, de très loin, des sages menés par l’étoile apparurent et entrèrent dans la maison que Joseph avait trouvée. Ces hommes n’étaient pas intimidés par le faste du roi Hérode dans son palais de Jérusalem et par sa fausse humilité qui cachait une violente colère. Ils étaient venus dans un seul but : adorer le vrai Roi. Nous ne lisons pas qu’ils s’inclinent dans le palais d’Hérode. Mais nous les voyons tomber en adoration dans l’humble demeure du Christ. Ils ne rendirent aucun hommage à Hérode mais présentèrent joyeusement au Sauveur de précieux cadeaux d'or, d'encens et de myrrhe.
Les sages païens ont été conduits par Dieu à honorer son Fils alors que sa grâce étonnante commençait à se déployer au milieu du rejet du monde. Ils illustrent la grâce qui nous a conduits par le Saint-Esprit et la parole de Dieu vers le Sauveur hors de la distance d'être « sans Christ… sans espérance et sans Dieu dans le monde » (Éphésiens 2:12) pour devenir des adorateurs et des témoins à la divinité du Christ (or), à la vie parfaite (encens) et à la mort en sacrifice pour notre salut (myrrhe).
Malheureusement, la période de Noël commence à se manifester à nouveau par une vague d’excès et de matérialisme dans un monde brisé : un monde où la colère dans le cœur d’Hérode est aujourd’hui bien plus véhémente. Puisse la merveille de la grâce rédemptrice du Christ nous rapprocher de notre Sauveur par une voix d’adoration et nous fortifier dans notre témoignage de son amour.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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