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Aussitôt la jeune fille se leva et marcha, car elle avait douze ans. Et ils furent transportés d'une grande admiration. Mais Il leur enjoignit fort que personne ne le sût, et il dit qu'il fallait lui donner quelque chose à manger (Marc 5:42-43).
Lorsque le Seigneur appelle Pierre à être berger du troupeau de Dieu dans Jean 21, Il lui demande d'abord de « Paître mes agneaux ». Pierre, Jacques et Jean étaient les disciples que Jésus a choisis pour être avec le Seigneur pour entrer dans la maison de Jaïrus. Ce fut l'une des trois occasions où Jésus emmena ces disciples avec lui. Ils ont été témoins de la puissance vivifiante du Seigneur dans la maison de Jaïrus. Ils ont vu sa gloire sur la montagne de la transfiguration, et ils étaient avec lui dans le jardin de Gethsémané (Marc 5:37, 9:2, 14:33). Ils ont reçu un aperçu unique de la puissance, de la gloire et des souffrances du Seigneur. Pierre se décrit à ses collègues anciens comme « un témoin des souffrances de Christ, et aussi un participant à la gloire qui sera révélée » et les exhorte ensuite à « paître le troupeau de Dieu qui est avec vous » (1 Pierre 5:1 -2).
En tant que Bon et Grand Berger, le Seigneur donne et nourrit notre vie en Lui. La mort du Christ est présentée dans le Bon Berger qui a donné sa vie pour nous : « Je suis le bon berger. Le bon berger met sa vie pour les brebis » (Jean 10:11). Christ en résurrection et vivant pour nous est présenté comme notre Grand Berger. « Que le Dieu de paix qui a ressuscité d'entre les morts notre Seigneur Jésus, ce grand pasteur des brebis, par le sang de l'alliance éternelle, vous rende accomplis en toute bonne œuvre pour faire sa volonté, faisant en vous ce qui est agréable devant lui, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles. Amen » (Hébreux 13:20-21).
Nous avons une belle illustration du Seigneur donnant et soutenant la vie dans la maison de Jaïrus. En tant que doux berger, Jésus prend la fille de Jaïrus par la main avec les paroles « Talitha, coumi », qui se traduit par « Jeune fille, je te dis, lève-toi ». Et la vie lui est donnée, et cette vie est exprimée : « Aussitôt la jeune fille se leva et marcha » (vv.41-42). Seul le Seigneur peut donner la vie. Nous pouvons prêcher et partager l'évangile, mais seul le Seigneur sauve. Le Seigneur ordonna la protection de la jeune fille contre ceux qui ne s'intéressaient pas à son bien-être et à sa nourriture. Le Sauveur nous donne la responsabilité de protéger et de « paître ses agneaux ».
En tant que jeune chrétien, je me souviens des soins spirituels que j'ai reçus de ceux qui veillaient sur mon âme. La prière, l'intervention, l'enseignement, la gentillesse et le sacrifice de nombreux croyants plus âgés qui m'ont protégé, souvent de moi-même, et m'ont enseigné la parole de Dieu. Ce n'est que plus tard que vous réfléchissez au ministère que vous avez reçu et retracez la bonté et la miséricorde de Dieu. La même protection et la même nourriture sont nécessaires aujourd'hui pour nos enfants et les jeunes chrétiens que nous connaissons. La douceur avec laquelle le Christ a donné la vie devrait caractériser la façon dont nous prenons soin et nourrissons nos jeunes, « Pais mes agneaux ». Le Bon et Grand Pasteur a enseigné à Pierre par l'exemple comment être un berger, et l'apôtre nous fait prendre conscience de cette responsabilité vitale, « Paître le troupeau de Dieu qui est avec vous ».
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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