Aimé

« Le Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi » (Galates 2:20).

Il y a des versets des Écritures auxquels nous revenons encore et encore. Ils expriment les sentiments de nos cœurs si simplement et si puissamment. L'apôtre Paul a été choisi pour écrire abondamment sur la foi chrétienne, et certaines des choses qu'il écrit, comme le commente Pierre, sont « difficiles à comprendre » (2 Pierre 3:16). Mais en même temps, il ne s'éloigne jamais de la merveille et de la majesté de l'amour de Dieu. Et il n'a jamais cessé d'être bouleversé par le fait que le Fils de Dieu l'a aimé.

Il est facile pendant la semaine que nos vies soient si occupées par les nombreuses demandes de notre temps et de notre attention. Le temps passe vite. L'amour du Christ ralentit nos pas et nous fait arrêter en sa présence. Il y a un endroit où il veut que nous soyons pour nous souvenir de lui, « faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19, 1 Corinthiens 11:24). Un endroit où il nous rappelle la profondeur de son amour. Il utilise les objets les plus simples pour exprimer la profondeur du sacrifice qu'il a fait pour notre salut. Faisant ainsi, chacun de nous comprend que le Fils de Dieu « m'a aimé ». Ces belles paroles « et s'est livré lui-même pour moi » expliquent l'étendue de cet amour. Nous retraçons le parcours que le Fils de Dieu a fait de l'éternité dans le temps pour déplier le cœur de Dieu. Son incarnation, son baptême, son ministère de guérison, son rejet et ses souffrances ont tous conduit au jour où il s'est « livré ». Paul nous rappelle ce que cela signifiait : « Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ, comment, étant riche, il a vécu dans la pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez enrichis » (2 Corinthiens 8:9).

Connaître la profondeur de l'amour du Christ pour nous personnellement harmonise nos cœurs dans l'adoration. Nos cœurs et nos voix sont unis pour adorer Christ qui « a aimé l'Église et s'est livré lui-même pour elle » (Éphésiens 5:25). Dans l'Ancien Testament, le peuple de Dieu était toujours représenté par de nombreux joyaux (Exode 28, Malachie 3:17). Mais le Seigneur décrit une perle de grand prix pour illustrer Son Église (Matthieu 13:45-46). Il parle d'un seul troupeau et d'un seul corps (Jean 10:16, Ephésiens 4:4). Se souvenir de l'amour du Sauveur nous rapproche de lui et de chacun. Il renforce les liens qui nous unissent, tirant de nos cœurs des louanges et une adoration sans liens.

Le Seigneur ne reconnaît pas les barrières que la chrétienté a érigées. Il ne voit que son unique Église composée de chaque vrai croyant qu'il « a aimé » et qu'il a toujours attiré vers lui. Bien sûr, le Christ ressent, et nous ressentons, la dispersion des chrétiens et les divisions qui nous marquent. Mais nous nous souvenons du Sauveur à la lumière de son retour : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne » (1 Corinthiens 11:26). Ce jour-là, Christ « se la présentera comme une Église glorieuse, sans tache ni ride ni rien de semblable, mais afin qu'elle soit sainte et irréprochable » (Éphésiens 5:27).

Je pense aussi que depuis ce lieu de culte, le Sauveur ramène nos cœurs à la boussole de son amour. Nous entrons dans une nouvelle semaine assuréé par l'amour du Christ et envoyés sur notre chemin dans la joie de servir et d'honorer « Le Fils de Dieu, qui m'a aimé et s'est livré lui-même pour moi ».

Gordon D Kell