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Priant par toutes sortes de prières et de supplications en tout temps, par l'Esprit, veillant à cela avec toute persévérance et des supplications pour tous les saints (Ephésiens 6:18).
Le rôle du surveillant dans l'Ancien Testament était vital. Il était la personne responsable de la sécurité d'une ville ou d'une cité. C'était une tâche simple à bien des égards, mais elle exigeait une attention et une concentration constantes. Et c'était une activité habile déterminant la différence entre les mouvements innocents à l'extérieur des murs d'une ville et les ennemis qui s'approchaient. Nous voyons à quel point Jésus était attentif à ses disciples. Il pouvait dire au Père : « Ceux que tu m'as donnés, je les ai gardés » (Jean 17:12). À Pierre, il pouvait dire : Et le Seigneur dit : « Simon, Simon, voici, Satan a demandé à vous avoir pour vous cribler comme le blé. Mais moi, j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas ; et toi, quand une fois tu seras revenu à moi, fortifie tes frères ». (Luc 22:31-32). C'est Marc qui écrit de Jésus comme le Serviteur de Dieu. Dans le premier chapitre de son évangile, il rapporte Jésus : « Le soir étant venu, comme le soleil se couchait, on lui apporta tous ceux qui se portaient mal, les démoniaques. Et la ville toute entière était rassemblée à la porte. Et Il guérit plusieurs qui souffraient de diverses maladies » (vv.32-34). Puis, dans le verset suivant, il écrit : « Et s'étant levé sur le matin, longtemps avant le jour, il sortit et s'en alla dans un lieu solitaire ; et il priait là » (v.35). Son ministère terrestre était incessant. Maintenant au ciel, en tant que notre Grand Souverain Sacrificateur, Il veille constamment sur Son peuple.
Le Seigneur nous implique dans cette vaste responsabilité, en commençant dans nos cœurs. Paul explique cela aux anciens d'Éphèse dans Actes 20. « Prenez donc garde à vous-mêmes et à tout le troupeau, au milieu duquel le Saint-Esprit vous a établis surveillants, pour paître l'Église de Dieu laquelle il a acquise par son propre sang » (v.28). Il utilise le mot « surveillants ». Les anciens étaient des surveillants spirituels, et cette surveillance commençait dans leur propre vie avant de s'étendre au bien-être spirituel des autres. Tout comme nous prenons soin de nos corps, nous veillons à être en bonne santé et nous nous occupons de la mauvaise santé lorsqu'elle survient, nous devons prendre soin de notre bien-être spirituel, en nous assurant que nous pouvons assumer nos responsabilités spirituelles.
La vigilance est essentielle pour nous personnellement, dans nos familles, dans notre communion locale, dans toute l'Église de Dieu et pour les besoins des autres. La surveillance n'est pas, en premier lieu, réactive mais proactive. Elle anticipe le danger et nous incite à l'éviter. Mais elle devient réactive lorsqu'elle découvre que des problèmes en ont dépassé d'autres et encourage la restauration. « Frères, quand même un homme s'est laissé surprendre par quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez un tel homme dans un esprit de douceur, prenant garde à toi-même, de peur que toi aussi tu ne sois tenté » (Galates 6:1).
La vigilance anticipe, garde, protège et restaure. Elle est essentielle à notre bien-être spirituel. Je remercie Dieu pour ces frères et sœurs qui ont veillé sur mon âme et continuent de le faire, et qui ont cherché à m'apprendre à faire de même pour les autres. Le Sauveur a fait l'expérience de l'amertume du Psaume 142:4 « il n'y a personne qui s'enquière de mon âme ». Mais Il ne cesse jamais de prendre soin de nos âmes et insuffle en nous une vigilance active, d'amour, et de prière les uns pour les autres, en particulier au Trône de Grâce.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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