Un Ami Bien-Aimé

Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j'ai de vous (Philippiens 1:3).

Le Seigneur n'a jamais dit « Au revoir ». Mais Il a dit : « Souvenez-vous de Moi ». C'est notre joie et notre ressource constante de nous souvenir de la vie de Christ et de ses résultats glorieux. Nous pouvons consulter à plusieurs reprises les Évangiles pour écouter ses paroles gracieuses, nous rappeler sa vie puissante et compatissante, nous souvenir de la profondeur de son amour au Calvaire, de sa glorieuse résurrection, retracer son ascension et savoir qu'il vit pour nous au ciel. Il nous a amenés dans une communion de vie et dans une relation joyeuse les uns avec les autres. Mais le jour vient où nous nous séparons de ceux que nous aimons le plus. Souvent, cela se produit après une longue vie, mais parfois nous perdons rapidement et de manière inattendue quelqu'un de si précieux pour nous.

Au milieu d'une perte aussi récente, je me retrouve dans les larmes et le chagrin touché par les paroles de Paul au début de sa lettre aux Philippiens : « Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j'ai de vous » (Philippiens 1:3). Et je me souviens des traits d'un ami bien-aimé, Stephen. Romains 12 commence ainsi : « Je vous exhorte donc, frères, par les miséricordes de Dieu, à présenter vos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui est votre service intelligent. Et ne vous conformez pas à ce monde, mais soyez transformés par le renouvellement de votre entendement, pour que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, bonne, agréable et parfaite » (Romains 12:1-2).

Paul met ensuite en mots les caractéristiques de cette vie de sacrifice. Et je me réjouis d'avoir vu cela chez mon ami. Il était caractérisé par un amour authentique - « Que l'amour soit sans hypocrisie » manifesté dans un beau mariage et une belle famille et parmi le peuple de Dieu (v.9) exprimé dans la compassion et la considération « Soyez pleins d'affection les uns pour les autres quant à l'amour fraternel, quant à l'honneur, étant les premiers à le rendre aux autres » (v.10). Sa vie fut dévouée « Pas paresseux, fervents en esprit, servant le Seigneur » (v.11). La joie, la patience et la prière étaient constamment évidentes : « Se réjouissant dans l'espérance, patients dans la tribulation, persévérants dans la prière » (v.12). C'était une vie de don joyeux et d'hospitalité abondante « subvenant aux besoins des saints, s'appliquant à l'hospitalité » (v.13) et un désir d'être une bénédiction « Bénissez ceux qui vous persécutent ; bénissez et ne maudissez pas » (v.14). Il y avait le cœur tendre et la sympathie du Sauveur « Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent, et pleurez avec ceux qui pleurent » (v.15) et le désir d'harmonie et d'humilité « Soyez du même avis les uns envers les autres. Ne pensant pas aux choses élevées, mais vous associant aux humbles ». Il y avait un équilibre, « Ne soyez pas sages à vos propres yeux » (v.16) et l'intégrité «  Ayez égard aux bonnes choses aux yeux de tous les hommes » (v.17). Et la paix « vivant en paix avec tous les hommes » (v.18) et le pouvoir « surmonte le mal par le bien » (vv.19-21).

Combien nous sommes reconnaissants pour une telle vie et un exemple que nous chéririons et que nous ne voudrions jamais oublier. Nous portons dans nos cœurs et nos prières sa femme bien-aimée Martha, leurs garçons et leurs familles. Cela nous fait apprécier les uns les autres et l'amour qui nous lie et nous afflige de ce qui nous diviserait. Dieu émeut nos cœurs dans la vie et la mort et nous amène aux pieds de Jésus dans une profonde tristesse mais une espérance vivante.

Gordon D Kell