Gravé

Moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains (Esaïe 49:15-16).

Les évangiles nous donnent un sens profond de ce que signifiait pour le Seigneur d'être avec ses disciples à l'approche de la croix. Matthieu le décrit simplement : « Le soir étant venu, il s'assit avec les douze » (Matthieu 26:20). Avant que l'horreur du Calvaire ne se déroule, il y a une paix portée comme le Seigneur s'assied avec les douze. Il expose plus tard la joie de sa paix à leurs cœurs dans l'évangile de Jean « je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre cœur ne soit pas troublé, ni craintif » (Jean 14:27). Marc écrit « Il est venu avec les douze » (Marc 14:17). Il y a toujours du mouvement dans le récit de Marc sur la vie du Seigneur. Jésus se déplaçait toujours avec les douze, les conduisant sur les chemins de la justice. Et Il les conduisit à la chambre haute. Nous ne rencontrons pas simplement le Seigneur lorsque nous arrivons à la fraction du pain. Il est avec nous « tous les jours de notre vie ». Et Il nous conduit au lieu du souvenir. Dans Luc, nous lisons : « Quand l'heure fut venue, il s'assit, et les douze apôtres avec lui. Puis il leur dit : « Avec un ardent désir, j'ai désiré de manger cette Pâque avec vous avant que je souffre » (Luc 22:14-15). Luc dévoile ce qui était dans le cœur du Seigneur lors de cette nuit de Pâque. Il explique combien cela signifiait pour lui d'être entouré des siens. Il démontrait son amour. Un amour qui s'exprimerait pleinement dans sa mort de souffrance. Enfin, Jean écrit : « Or, avant la fête de la Pâque, Jésus sachant que son heure était venue pour passer de ce monde au le Père, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, il les aima jusqu'à la fin » (Jean 13:1). L'apôtre écrit en termes indubitables de l'amour du Christ pour nous. Cela nous rappelle les paroles de Jéhovah dans Jérémie « Oui, je t'ai aimé d'un amour éternel ; C'est pourquoi je t'ai attiré par la bonté de cœur » (Jérémie 31:3).

Nos souvenirs peuvent s'estomper et, à mesure que nous vieillissons, nous pouvons avoir du mal à nous souvenir de choses que nous chérissons. Mais parfois, nous oublions parce que nos cœurs se refroidissent. Le Seigneur a réprimandé les Éphésiens parce qu'ils avaient abandonné leur premier amour (Apocalypse 2:4). Ce n'était pas qu'ils aient cessé d'aimer le Seigneur, mais la joie et la réponse volontaire qui marquaient leur premier amour manquaient. Le Seigneur veut que nous nous rappelions et répondions à son amour pour nous et à la gloire de sa personne. Ce qui stimule une telle réponse est la compréhension que nous ne nous effaçons jamais de la mémoire du Seigneur. Il ne nous oublie jamais. Nos noms sont estampés sur ses épaules, sur son cœur (Exode 28:9,21), et sur les paumes de ses mains, « Moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains » (Esaïe 49:15-16). Les pierres d'onyx gravées sur les épaules du Souverain sacrificateur, les noms gravés sur les bijoux au-dessus du cœur du Souverain sacrificateur et les mains gravées témoignent tous de ces belles paroles d'amour « Moi, je ne t'oublierai pas ». Et en même temps, le Seigneur fait appel à nos cœurs alors que nous prenons le pain et le vin avec les paroles : « Faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19, 1 Corinthiens 11:24-25).

Que nous soyons aujourd'hui conduits par le Seigneur à nous asseoir avec lui dans toute la conscience et l'assurance de son amour éternel et, avec un cœur débordant, nous souvenant de notre Sauveur qui ne nous oublie jamais.

Gordon D Kell