Les éléments de menu en rouge contiennent des informations récemment mises à jour.
Tu M'as répondu. J’annoncerai Ton nom à Mes frères ;
Je te louerai au milieu de l'assemblée. Vous qui craignez l'Eternel, louez-le ! (Psaume 22:21-23).
Les Psaumes 22, 23 et 24 ont souvent été appelés la croix, la crosse et la couronne. Ils ont été écrits par le Roi David, sous la direction du Saint-Esprit, des centaines d'années avant la naissance de Jésus-Christ. Les Psaumes se réfèrent prophétiquement au futur Messie. Ces trois psaumes remarquables nous donnent une excellente compréhension du ministère passé, présent et futur du Christ. Dans le Psaume 22, nous regardons ses souffrances sur la croix et les résultats glorieux de ces souffrances. Dans le Psaume 23, nous voyons qu'il prend soin de nous comme un berger tout au long de notre vie. Dans le Psaume 24, nous attendons avec impatience le jour où Il sera reconnu comme Roi des rois et Seigneur des seigneurs.
Ces Psaumes commencent par les premières paroles du Psaume 22 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné ? » C'était le cri central du Christ sur la Croix. Il y a quatre passages clés dans le Psaume qui commencent par le mot « mais ». Le premier est les versets 3-5 « Mais tu es saint ». A la croix, nous voyons la plus grande démonstration de la sainteté de Dieu - Son jugement complet et total du péché. Dieu a agi dans une sainteté absolue pour révéler son amour absolu. Dans le passé, son peuple avait connu un Dieu qui l'a délivré lorsqu'il lui faisait confiance. Lorsque Dieu appela Moïse pour conduire les enfants d'Israël hors d'Égypte, il dit : « Et je suis descendu pour les délivrer ». Le véritable sens de ces paroles s'est réalisé au Calvaire lorsque le Fils de Dieu est descendu et, par la souffrance et la mort, a apporté la plus grande délivrance. Le deuxième passage est les versets 6-8, « Mais moi, je suis un ver et non point un homme ». Ces versets nous enseignent l'humilité de la croix lorsque Christ souffrit l'agonie, le reproche, la haine et la moquerie de la part de son propre peuple et des Romains. « Il s'est confié à Dieu ; qu'il le délivre maintenant s'il tient à lui ; car il a dit : ‘Je suis Fils de Dieu’ » (Matthieu 27:43). Ce fut l'accomplissement du Psaume 22:8.
Le troisième passage est les versets 9-18, « Mais c'est toi qui m'as tiré du sein ». La volonté souveraine de Dieu avait amené son Fils, Jésus, dans le monde qu'il avait créé en tant que Sauveur du monde. Dieu « qui n'a pas épargné son propre Fils, mais qui l'a livré pour nous tous » (Romains 8:32). Les versets 9-10 nous rappellent la naissance et la vie de Christ - né d'une vierge et depuis son enfance au service de Dieu. Le dernier passage, versets 19-21, « Mais toi, Eternel, ne te tiens pas loin de moi », nous enseigne la réponse de Dieu aux souffrances de Christ sur la croix. Les forces terribles déployées au Calvaire étaient sans aucun doute dynamisées par Satan. Le cri du Messie au verset 20 est le cri d'un enfant unique - une merveilleuse référence au Fils unique de Dieu. Mais vers la fin du verset 21, il y a une pause avant la déclaration finale, « Tu m'as répondu ». A la croix, les dernières paroles du Seigneur sont celles de victoire, « C'est accompli », qui est une parole dans la langue originale, et de la puissance, « Père, entre tes mains je remets mon Esprit ». Ce matin, nous contemplerons l'amour de la souffrance de notre Sauveur et la gloire qui s'en est suivie. Christ dans les cieux se réjouit d’« annoncer ton nom à mes frères ; Je te louerai au milieu de l'assemblée » Que nous répondions volontiers à l'appel du psalmiste : « Vous qui craignez l'Eternel, louez‑le » !
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
Notre Site Web copyright© cers. Tous droit réservés.