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Et il les mena dehors jusqu'à Béthanie, et levant les mains en haut, il les bénit. Et il arriva, qu'en les bénissant, qu'il fut séparé d'eux et fut élevé dans le ciel. Et eux, l'ayant rendu hommage, s'en retournèrent à Jérusalem avec une grande joie, et ils étaient continuellement dans le temple, louant et bénissant Dieu. Amen
(Luc 24:50-53).
Luc transmet magnifiquement dans les mots, « Il les mena dehors jusqu'à Béthanie », le Seigneur comme notre Berger. Tout au long de son ministère, il avait montré sa compassion en tant que Berger d'Israël, « Mais voyant les foules, il fut ému de compassion pour elles, parce qu'ils étaient las et dispersés, comme des brebis qui n'ont pas de berger » (Matthieu 9:36, Marc 6:34). Dans l'évangile de Jean, il déclare sa puissance en tant que Bon Berger laissant sa vie et la reprenant (Jean 10:11, 17-18). Et, comme nous l'avons vu, dans la résurrection, le Seigneur a continué à manifester son cœur de berger envers Marie de Magdala, Pierre, Thomas et les sept disciples sur les rives de la Galilée. Et finalement, en tant que notre Berger, il rassemble son peuple à Béthanie. Les mains clouées à la croix ont été levées en haut, les assurant de sa bénédiction constante. Luc commence son Evangile par un ciel ouvert. Les anges ont annoncé la naissance du Sauveur. Et il le termine avec le Christ élevé dans le ciel ouvert.
Luc donne plus de détails au début des Actes avant le retour du Christ au ciel. Il est commandé aux disciples « d'attendre la Promesse du Père » la venue du Saint-Esprit (v.4). Ils ne devaient pas être détournés en spéculant sur « les temps et les saisons », qui sont l'affaire de Dieu le Père – un mot opportun pour nous aujourd'hui. Chris a appelé ses disciples à être ses témoins. « Mais vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit sera venu sur vous ; et vous serez mes témoins à Jérusalem, et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre » (v. 8).
Dans la période entre l'ascension du Christ et le Saint-Esprit donné à la Pentecôte, les disciples étaient occupés par trois choses : la louange et l'adoration, la prière et la préparation au service de témoignage. Tout cela s'est fait en communion. Les mêmes traits doivent toujours caractériser le peuple de Dieu. Un service puissant émerge de l'adoration, nous remettant en Dieu dans la prière et nous assurant que nous sommes préparés pour le service en tant que croyants individuels et en tant que troupeau de Dieu. Ces choses sont vécues dans l'unité, et la communion de vie et d'amour en Christ en est elle-même un témoignage. On nous dit que notre culte au repas du Seigneur est un témoignage de « la mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il vienne ». De même, le Seigneur nous raconte que notre rassemblement en tant que peuple de Dieu, que nous ne devons pas abandonner (Hébreux 10:25), et notre unité et l'amour exprimé les uns envers les autres est un témoignage perpétuel au monde. « Et la gloire que tu m'as donnée, moi, je la leur ai donnée, afin qu'ils soient un, comme nous, nous sommes un : moi en eux, et toi en moi ; afin qu'ils soient consommés en un, et que le monde connaisse que tu m'as envoyé et que tu les as aimés comme tu m'as aimé » (Jean 17:22-23). Ceci est fondamental pour nos exercices personnels et collectifs plus larges et pour témoigner du Sauveur par la puissance du Saint-Esprit.
Et Luc ajoute un autre aspect qui stimule notre réponse à notre Bon et Grand Berger ressuscité (Hébreux 13:20), la promesse du retour du Grand Berger (1 Pierre 5 :4), « Ce même Jésus, qui a été élevé d'avec vous vous dans le ciel, viendra de la même manière que vous l'avez vu s'en allant au ciel » (Actes 1:11). Maranatha !
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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