33ème COMMUNAUTE EVANGELIQUE REGION SANKURU

33ème C.E.R.S

B.P. 1673 KANANGA

"Sur ce roc je bâtirai mon assemblée,..." Matthieu 16v18

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Le Christ Ressuscité et Thomas

Et Thomas répondit et lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:28).

On ne nous dit pas où était Thomas lorsque Jésus est apparu à ses disciples le soir du premier jour de la semaine. De même que la porte du tombeau ne pouvait empêcher le Sauveur ressuscité, les portes derrière lesquelles s'enfermaient les disciples craintifs ne pouvaient l'empêcher d'entrer. Ils avaient besoin de sa présence, et c'était une joie pour Lui d'être au milieu d'eux. Il n'a pas voulu que Pierre se tienne à l'extérieur pour frapper à la porte (Actes 12:13-16). Mais plus tard dans l'Apocalypse, Il est dehors, frappant patiemment et cherchant une réponse dans les cœurs individuels promettant la joie et la puissance de Sa communion. « Voici, je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3:20). Le Christ agit à la fois dans un amour puissant et dans une grâce patiente.

Il est venu apporter la paix à leurs cœurs craintifs : « Jésus vint, se tint au milieu et leur dit : ‘Paix vous soit’ ». Ils avaient l'assurance qu'il était vivant quand il leur montra ses mains et son côté. C'étaient les marques de son amour qui les rendaient heureux. « Alors les disciples se réjouirent quand ils virent le Seigneur. quand ils virent le Seigneur » (v.20). Il leur a fait connaître l'énergie de sa vie ressuscitée et la responsabilité de l'Evangile, dans laquelle ils entreront plus tard pleinement lorsque le Saint-Esprit descendra à la Pentecôte (vv.21-23).

Mais Thomas n'était pas là. Quelque chose d'autre le préoccupait. La préoccupation peut nous priver de la bénédiction. Chacun de nous sait ce qui peut nous priver à la fois de la présence du Seigneur et de la communion au sein de la famille de Dieu. Nous choisissons ce qui vient en premier dans nos vies ; malheureusement, ce n'est pas toujours le Seigneur. Mais les disciples voulaient que Thomas partage la bénédiction de voir le Seigneur. C'est une chose noble de partager notre bénédiction. Les portes étaient peut-être fermées, mais leurs cœurs ne l'étaient pas. Au lieu de cela, ils débordaient de la joie de voir le Christ ressuscité.

Mais le cœur de Thomas était fermé et délibérément à son Sauveur et à ses condisciples. Il n'y a pas de portes aussi fortes que l'incrédulité décrite dans ces mots terribles : « Je ne le croirai point ». Et une seule Personne peut les ouvrir. Thomas était si déterminé dans son incrédulité et insensible aux promesses du Seigneur concernant sa résurrection et au témoignage de ses amis les plus proches. « A moins que je ne voie en ses mains la marque des clous, et que je ne mette mon doigt dans la marque des clous et que je ne mette ma main dans son côté, je ne le croirai point » (v.25).

Huit jours plus tard, les disciples du Christ étaient de nouveau à huis clos, et Thomas était là. Jésus est revenu, apportant la paix de sa présence. Dans une grâce totale, il a invité son disciple têtu à toucher des blessures qui parlaient du coût de sa rédemption et de la nôtre. Les portes du cœur de Thomas se sont immédiatement ouvertes en signe d'adoration : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (v.28). Jésus répondit : « Thomas, parce que tu m'as vu, tu as cru. Bienheureux ceux qui n'ont point vu et qui ont cru ». Nous sommes tellement bénis et que nos cœurs ne soient jamais fermés à notre Sauveur ressuscité, mais ouverts largement dans le service et l'adoration à celui qui est notre Seigneur et notre Dieu.

Gordon D Kell

145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)

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