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Jésus lui dit : « Marie ». Elle se retourna et lui dit en araméen : « Rabboni ! (ce qui veut dire Maître). Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père ; mais va vers mes frères et dis-leur : Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Marie de Magdala vint rapporter aux disciples : « j'ai vu le Seigneur », et qu'il lui avait dit ces choses (Jean 20:16-18).
La dernière période de la présence du Seigneur sur terre nous en apprend beaucoup sur la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ. La façon dont il traite la tristesse, la confusion, le manque de foi, les échecs et les préoccupations de ses disciples est instructive. Il démontre son cœur de berger et affiche la gloire de sa résurrection avec la même humilité qui avait caractérisé son ministère menant à la croix.
La dernière vue des disciples sur le Seigneur serait quand il monta dans la gloire. La première personne à avoir vu le Christ ressuscité, Marie, l'a pris pour le jardinier. Il est frappant que le premier homme, Adam, ait été jardinier. Il s'est occupé d'Eden, le jardin que Dieu a planté. Il a failli à ses responsabilités et a été chassé de ce lieu béni. Le deuxième Homme était Jésus le Seigneur du ciel (1 Corinthiens 15:47). Dans Jean 15, le Fils de Dieu utilise des vignes pour illustrer notre vie en lui, comment Dieu le Père lui-même cultive nos vies pour produire le fruit de Dieu le Saint-Esprit. Marie, aveuglée par la douleur, n'a pas reconnu le Seigneur. Jésus a vu son besoin avant qu'elle ne le voie : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Ces questions portaient sur sa détresse et sa réponse. Mais Marie resta confuse parce qu'elle baissa les yeux : « Seigneur, si toi tu l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et moi je l'ôterai ». C'est la voix du Berger qui lui a fait voir ce que ses larmes lui cachaient : « Jésus lui dit : 'Marie !' » Dans le même Évangile, le Seigneur dit : « Mes brebis écoutent ma voix, et moi je les connais, et elles me suivent » (Jean 10:27). Dans la résurrection, le Sauveur prouve immédiatement cette déclaration dans le cœur de Marie. Elle répond par une parole, « Maître ». Exprimant le cœur d'un disciple.
C'est le cadre dans lequel le Seigneur lui explique que son ministère sur terre était terminé, et que son ministère glorieux dans les cieux devait commencer : « Je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu ». Les soins complets du Seigneur pour ses disciples sur terre se poursuivraient au ciel en tant que notre Grand Berger et Souverain Sacrificateur. En tant que Fils de Dieu et Fils de l'homme, il avait accompli l'œuvre de rédemption et monterait dans la gloire à la droite du Père. Le Saint-Esprit descendrait, et son peuple connaîtrait la réalité des paroles du Seigneur, « le Père lui-même vous aime » (Jean 16:27) et la joie et la responsabilité de suivre le Christ et de servir Dieu dans ce monde.
Les paroles du Seigneur, « Ne me touche pas », sont importantes. L'œuvre du Seigneur sur la terre était terminée. Nous avons le récit de ce ministère dans toute sa beauté et sa puissance comme nourriture pour nos âmes, apprentissage et adoration. Mais nous ne gardons pas le Seigneur sur terre. Il nous emmène au ciel. C'est le message que Marie a reçu. Elle l'a appris dans son cœur et l'a ensuite partagé avec ses compagnons disciples. La première femme, Eve, a été infidèle à la parole de Dieu. La première femme à voir le Christ ressuscité était totalement fidèle à sa parole : « Marie de Magdala vint et dit aux disciples qu'elle avait vu le Seigneur et qu'il lui avait dit ces choses ». Elle nous laisse un exemple essentiel à suivre.
Gordon D Kell
145, Avenue du commerce, quartier Tshinsambi, commune de Kananga (Kasaï-Central, RD Congo)
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