L'Agneau Tondu

Nous avons tous été errants comme des brebis ; nous nous sommes tournés, chacun, vers son propre chemin ; Et l'Eternel a fait tomber sur lui l'iniquité de nous tous. Il a été opprimé et affligé, mais il n'a pas ouvert sa bouche Il a été amené comme un agneau à la boucherie, Et comme une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n'a pas ouvert sa bouche.
(Esaïe 53:6-7).

Lorsque la troupe armée envoyée par les principaux sacrificateurs et les pharisiens et conduite par Judas vint arrêter Jésus, le Sauveur s'avança et leur dit : « Qui cherchez-vous ? » (Jean 18:4). Il était prêt à boire la coupe de souffrance que son Père lui avait donnée. « Ne boirai-je pas la coupe que mon Père m'a donnée ? » (v.11). Et le Sauveur pose la question : « Qui cherchez-vous ? » (v.7). Ils dirent « Jésus de Nazareth » et Jésus répondit : « C'est moi » et la troupe recula et tomba par terre (v.6). Des anges sont venus du ciel pour proclamer sa naissance ; les bergers sont venus s'émerveiller et adorer le bébé enveloppé dans des langes et ont témoigné à Emmanuel. Les mages se sont avancés et se prosternèrent pour adorer Jésus, n'ayant besoin de personne pour leur dire qui il était. Mais en cette nuit amère, les forces des ténèbres tombèrent en arrière avant qu'il leur soit permis de conduire le Fils de Dieu « comme un agneau à la boucherie ».

Les évangiles rapportent l'accomplissement de la prophétie d'Esaïe, donnée plus de 300 ans avant la naissance du Christ. Le chapitre 53 de son livre est la prédiction la plus précise et la plus poignante de la souffrance, de la mort et de la gloire du Christ. Jean-Baptiste a annoncé la venue de Jésus-Christ dans le monde. « Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde ! » (Jean 1:29). Esaïe décrit ce que les hommes ont essayé d'enlever au Seigneur, comme « Il a été amené comme un agneau à la boucherie, Et comme une brebis muette devant ceux qui la tondent, Il n'a pas ouvert sa bouche ». Il décrit un agneau tondu.

Le Seigneur a lu Esaïe au début de Son ministère. « L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer l'Evangile aux pauvres ; Il M'a envoyé pour guérir les cœurs brisés, Pour publier aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres ceux qui sont opprimés. Pour publier l'an agréable du Seigneur ». (Luc 4:18-19). Sur le dernier chemin du Sauveur vers la croix, nous assistons à sa souffrance silencieuse. Pour apporter l'Evangile aux pauvres, il s'est fait pauvre. Pour guérir les cœurs brisés, Son cœur a été brisé. Pour publier la liberté, Il s'est fait prisonnier. Pour rendre la vue aux aveugles, Ses yeux ont été bandés. Pour nous libérer de l'oppression du péché, Il a été opprimé. Pour proclamer l'an agréable du Seigneur, il a gardé le silence devant ses tondeurs.

Le Sauveur a été dépouillé de tout ce qu'il possédait dans ce monde. Lui donner une couronne d'épines et des robes écarlates et magnifiques était une tentative de le priver de sa dignité et de son pouvoir et de lui faire honte devant les sacrificateurs et les juges, Pilate, Hérode et la nation qu'il aimait, et les soldats ordinaires qui ont joué pour sa tunique. Cette tunique était son seul bien de valeur, et elle lui a été dépouillée. Mais qu'est-ce que la tonte de l'Agneau de Dieu a démontré ? Il est devenu pauvre pour que nous soyons enrichis. Il a été rejeté afin que nous puissions être acceptés. Il a été détesté pour que nous puissions connaître l'amour. Il a été blessé pour que nous soyons guéris. Il a été muet devant ses tondeurs afin que nos cœurs puissent toujours être remplis de sa louange.

Alléluia, quel Sauveur !

Gordon D Kell