La confiance de la Foi

Alors David dit au Philistin : « Toi, tu viens à moi avec une épée, et avec une lance et avec un javelot ; mais moi, je viens à toi au nom de l'Éternel des armées, du Dieu des troupes rangées d'Israël, que tu as outragé » (1 Samuel 17:45).

David a appris à se confier à Dieu lorsqu'il était un jeune berger qui s'occupait des brebis de son père. Il avait développé une relation avec Dieu dans la simplicité d'une occupation commune. Il avait appris à gérer et à protéger ce qui était important pour son père et il était secrètement préparé par Dieu pour délivrer et prendre soin d'une nation. David n'avait pas choisi d'aller au champ de bataille comme l'auraient fait beaucoup de jeunes gens, excités par la guerre. Il était sur le champ de bataille parce qu'il avait été envoyé par son père. Et comme il se préparait pour sa mission, il n' a pas oublié le troupeau de son père mais il l'a placé entre les mains sûres d'un compagnon berger. Cela nous enseigne une leçon importante. En prenant un nouveau service, nous ne devons pas négliger les responsabilités que Dieu nous donne en premier. Nous ne devons pas nous enfler de progrès et oublier nos débuts et la fidélité de Dieu. Il est intéressant de remarquer la différence entre David et son frère aîné Eliab. David appréciait les moutons de son père. Mais Eliab en voulait à son jeune frère et a essayé d’étouffer sa foi. « Pourquoi es-tu descendu ici ? Et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert ? Je connais, moi, ton orgueil et la méchanceté de ton cœur, car c'est pour voir la bataille que tu es descendu » (v.28). Eliab a demandé ce que son père Jesse avait dit à David de faire. Il a rejeté la valeur des troupeaux de son père, la base de la richesse dont Eliab a bénéficié et était son héritage. Et il s'est interrogé sur les motifs de la foi. Mais Eliab représentait une armée impuissante effrayée d'affronter un puissant géant.

La vraie foi n'est pas minée par l'opposition, même de la part de nos proches. L'exercice spirituel doit être encouragé et non méprisé. La solitude et la patience d'un berger ont préparé David au combat de la foi. Abraham, Isaac, Jacob et éventuellement Moïse avaient tous appris la puissance et la confiance de la foi en Dieu. David avait un cœur de guerrier et n'avait pas besoin de l'encombrante armure artificielle que portait Saül. Il avait appris se confier entièrement à Dieu. Il a répondu instinctivement et en sacrifice par la foi lorsque le danger est apparu sous la forme d'un lion et d'un ours. Il était logique de permettre au lion et à l'ours de garder leur proie et d'éviter tout danger personnel. Son père voudrait-il qu'il risque sa vie pour « peu de moutons dans le désert ? » Mais les animaux sauvages ne sont pas des animaux stupides. S'ils trouvent une proie facile, ils reviendront en chercher d'autres. Pierre nous rappelle : « Soyez sobres, soyez vigilants ; car votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant rôde, cherchant qui il pourra dévorer. Résistez-lui, étant fermes dans la foi » (1 Pierre 5:8-9). Le fondement pour accomplir cette exhortation se trouve dans le verset précédent, « Rejetant sur lui de tout votre souci, car il a soin de vous » (v. 7).

Lorsque David descendit dans la vallée d'Ela pour rencontrer Goliath, il portait l'armure la plus protectrice, la confiance en Dieu. « Toi, tu viens à moi avec une épée, et avec une lance et avec un javelot; mais moi, je viens à toi au nom de l'Éternel des armées » (v.45). La victoire de David sur Goliath nous rappelle la victoire de Christ au Calvaire, en tant que Bon Berger. C'est aussi une leçon de choses pour apprendre la foi dans nos vies ordinaires et faire face à ses défis en étant « fort dans le Seigneur et dans la puissance de sa force» portant l'armure complète de Dieu » (Ephésiens 6:10-11).

Gordon D Kell