Nos Corbeilles

Car de lui, par lui, et pour lui, sont toutes choses ! A lui soit la gloire éternellement ! Amen (Romains 11:36).

Il y a de ces moments dans l'Écriture où les cœurs des écrivains sont remplis d'adoration. La contemplation de l'amour, de la grâce et de la miséricorde de Dieu submerge leurs âmes, conduisant à la louange. Et les cœur des lecteurs sont également élevés vers Dieu. Par exemple, dans Romains 11, Paul reflète la révélation de la grâce de Dieu dans l'Évangile et ses anciennes promesses au peuple juif. Puis il écrit : « Ô profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! Que ses jugements sont insondables et ses voies introuvables ! (v.33). Il cite Esaïe 40:13 et Job 41:11, puis adore (v.36).

Nous pouvons lire la Bible personnellement ou lors de réunions lorsque le Saint-Esprit utilise un verset ou une phrase de la parole de Dieu pour toucher nos cœurs. La même chose peut être dite d'une strophe d'un cantique. De même, dans le ministère de la parole de Dieu et des conversations spirituelles, l'Esprit de Dieu ouvre nos yeux de foi sur « la profondeur des richesses et de la sagesse et de la connaissance de Dieu », et nous répondons par la louange et l'adoration. Cette louange et cette adoration sont souvent exprimées à haute voix, mais comme Anne, nous pouvons parler à Dieu dans nos cœurs (1 Samuel 1:13).

La joie de se souvenir du Seigneur est l'occasion de répondre ensemble spécifiquement à sa demande, « faites ceci en mémoire de moi » (Luc 22:19). A la fin de Deutéronome 25, Dieu parle de donner à son peuple le repos de ses ennemis à l'entour, dans le pays que l'Éternel, leur Dieu, leur donnera (v,19). Puis, au début du chapitre 26, lorsqu'ils étaient dans le pays, ils reçurent l'ordre d'apporter devant l'Éternel une corbeille contenant le premier de tous leurs produits (vv.1-11). Ils devaient se souvenir de la pauvreté spirituelle de leurs débuts et de leur esclavage en Égypte. Et se rappeler comment « le Seigneur nous fit sortir d'Égypte à main forte et à bras étendu » et dans une nouvelle vie dans le pays que Dieu leur avait donné. Le passage se termine ainsi : « Tu la poseras devant l'Éternel, ton Dieu, et tu te prosterneras devant l'Éternel, ton Dieu. Ainsi tu te réjouiras de tout le bien que l'Éternel, ton Dieu, t'aura donné, à ta maison, toi, et le Lévite et l'étranger qui est au milieu de toi » (vv.1-11).

Ce simple sacrifice nous rappelle magnifiquement l'invitation de venir dans la présence du Seigneur. Pas les mains vides mais avec des cœurs comme des corbeilles remplies d'adoration à déposer devant notre Sauveur. Se souvenir que nous étions sans Dieu et sans espérance dans le monde et nous réjouir de la richesse de la miséricorde de Dieu et de « son grand amour dont il nous a aimés alors même que nous étions morts dans nos fautes » (Éphésiens 2:4-5). Nous réjouissant aussi de notre proximité avec le Père par l'amour en sacrifice de Christ, « Mais maintenant, dans le Christ Jésus, vous qui étiez autrefois loin, vous avez été approchés par le sang de Christ » (Éphésiens 2:13).

C'est le Saint-Esprit qui nous pousse à adorer et qui remplit nos cœurs de la personne et de l'œuvre glorieuse de Christ. Mais nos cœurs doivent être prêts à apporter de la joie au Sauveur en n'oubliant jamais le prix de notre salut et en voulant venir librement exprimer notre louange et notre gratitude avant de continuer notre chemin dans un service joyeux.

Gordon D Kell