En écrivant cet article ce matin, je me suis souvenu du brillant exemple de notre frère John Robertson (Muambi Jean) sur ce que c'est que de marcher humblement dans la foi avec le Sauveur. Il va nous manquer. « considérant l'issue de leur conduite, imitez leur foi »
(Hébreux 13:7).

L'humilité de la Foi

Jésus lui dit : « Va, ton fils vit. Alors l'homme crut la parole que Jésus lui avait dite, et s'en alla. Et comme il descendait maintenant, ses serviteurs le rencontrèrent et lui dirent :
« Ton fils vit ! » (Jean 4:50-51).

Jean rapporte les longues conversations de Jésus avec Nicodème et la femme au puits de Sychar. Ensuite, il retourne en Galilée. Jésus dit, « qu'un prophète n'a pas d'honneur dans son propre pays ». Jésus vivait en Galilée et avait été amené à Nazareth. C'est là qu'Il a décrit Son ministère de grâce (Luc 4:18-19). Et au début de son ministère, il a été rejeté alors qu'il défiait les cœurs de son peuple. Une foule en colère, convaincue par la vérité de leur propre histoire, « s'étant levés, ils le chassèrent hors de la ville ; et ils le menèrent jusqu'au bord escarpé de la montagne sur laquelle leur ville était bâtie, de manière à l'en le précipiter » (Luc 4:28-29). Le Seigneur n'a pas utilisé sa puissance physique, car il a dû chasser les marchands du temple. Au lieu de cela, il s'est simplement et paisiblement libéré de leurs mains et a marché au milieu de la foule en colère. Le Seigneur savait ce que c'était que d'être rejeté, mais cela ne l'a jamais empêché de revenir en grâce attrayante à ceux qui le méprisaient. C'est l'histoire de la grâce de Dieu. Il fait constamment appel aux cœurs les plus durs et brise toutes les oppositions. Notre rôle est de témoigner de cette grâce.

Cana, où Jésus transforma l'eau en vin, est identifiée avec ce que Jean décrit comme les deux premiers signes du ministère de Jésus. Le deuxième signe se concentrait sur un noble, ou fonctionnaire royal, dont le fils était malade. Comme Jaïrus, dont la fille est morte et a été ressuscitée par Jésus, c'est une crise qui l'a amené aux pieds de Jésus. La mort remet tout en perspective. Notre richesse, notre intelligence et notre position ne peuvent échapper à son pouvoir. Cela ne fait qu'exposer nos besoins. Jaïrus et le noble sans nom en ont fait l'expérience. Cela les a amenés à Jésus. La façon dont Jésus se montre dans la vie de ces deux hommes est frappante. Dans l'histoire de Jaïrus, Jésus ne guérit pas à distance. Il marcha côte à côte avec Jaïrus jusqu'à sa maison. Il l'a encouragé par ces mots : « Ne crains pas, crois seulement ». Dans l'intimité d'une maison familiale, Il a pris la main de la fille de Jaïrus et lui a donné vie avec les mots : « Jeune fille, je te dis, lève-toi ». Et Il lui assura qu'on lui donnerait quelque chose à manger. L'œuvre de grâce du Seigneur est décrite en détail.

Mais le Seigneur dit au noble : « Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez point ». Ils semblaient des mots durs. Paul écrit : « Car considérez votre appel, frères, qu'il n'y a pas beaucoup de sages selon la chair, pas beaucoup de puissants, pas beaucoup de nobles qui sont appelés  » (1 Corinthiens 1:26). Dans des circonstances normales, les privilèges, la richesse et l'arrogance peuvent empêcher les gens de ressentir tout besoin de Dieu. Mais la crise peut nous amener au Sauveur. Le noble s'est reposé sur la grâce du Christ. « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure ! » Et Jésus répond en grâce : « Va, ton fils vit ». Le noble crut ce que Jésus a dit. Il y avait plus de 16 milles jusqu'à sa maison à Capharnaüm, et il a parcouru ces milles dans la foi et a découvert que son fils était guéri à l'heure même où Jésus lui avait dit : « Ton fils vit ». Il a cru, et toute sa famille aussi. En tant que chrétiens, nous devons toujours être conscients des dangers du privilège, de la réalisation, de la confiance en soi et de l'autosatisfaction qui sapent la joie de marcher humblement dans la foi avec notre Sauveur (Michée 6:8).

Gordon D Kell