Je te voyais... Tu verras

« Avant que Philippe t'eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais... « En vérité, en vérité, je vous dis : désormais vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu montant et descendant sur le Fils de l'homme » (Jean 1:48,51).

L'apôtre Jean souligne dans son évangile sept signes que Jésus a donnés pour démontrer qu'il était le Fils de Dieu. Dans Jean chapitre 2, le Seigneur change l'eau en vin. Au chapitre 4, le Sauveur guérit le fils du fonctionnaire et au chapitre 5 l'homme paralysé. Au début du chapitre 6, nous avons la nutrition des 5000 personnes, et après, Jésus marche sur l'eau. Un homme né aveugle reçoit la vue au chapitre 9. Et au chapitre 11, Jésus s'est déclaré être la résurrection et la vie et a ressuscité Lazare d'entre les morts. Jean utilise le mot « signe » pour rapporter les miracles du Seigneur. Il considère ces miracles comme ayant une signification au-delà des démonstrations immédiates de pouvoir surnaturel.

Dans le premier verset de son Evangile, Jean décrit le Fils de Dieu dans l'éternité et sa puissance créatrice. La même Personne entre dans le monde qu'Il a créé et subit le rejet (v.10-11). Jean déclare que le Fils de Dieu est le Sauveur du monde : l'Agneau de Dieu (v.29, 36). La portée de l'ouverture de l'Évangile de Jean est vaste et couvre l'éternité, le monde et la nation d'Israël.

À partir de ce début majestueux, Jean poursuit en montrant le Fils de Dieu travaillant dans la vie des individus qui sont devenus ses disciples. Il invite André et son ami à « Venir et voir » (v.39). En rencontrant Pierre, Il change son nom « Tu seras appelé Céphas » (v.42). Il appelle Philippe par les mots « Suis-moi » (v.43). Il étonne Nathanaël en lui disant « Avant que Philippe t'eût appelé, quand tu étais sous le figuier, je te voyais » (v.48). Et puis Il dit à Philippe ce qu'il devait encore voir. « Je vous dis, vous verrez le ciel ouvert, et les anges de Dieu montant et descendant sur le Fils de l'homme » (v. 51).

Au début de la journée, lorsque j'ouvre ma Bible, mon cœur se réjouit de savoir que le Seigneur me voit. Et Il voit chaque autre enfant de Dieu. Dans Genèse 16, Dieu consola Agar, dans sa détresse, et « elle appela le nom de l'Eternel qui lui avait parlé,Tu es le Dieu qui voit ; car elle dit : ‘N'ai-je pas aussi vu ici Celui qui me voit ?’ C’est pourquoi on a appelé le puits Beër Lakhaï Roi » (vv.13-14). Beër Lakhaï Roi signifie le « Puits de Celui qui vit et me voit ».

Il devrait également réjouir nos cœurs de venir au puits sans fond de la parole de Dieu pour « voir Jésus, qui a été fait un peu inférieur aux anges, pour la souffrance de la mort, couronnée de gloire et d'honneur qui, par la grâce de Dieu, puisse goûter la mort pour tous ». Nous sommes rafraîchis dans la connaissance de l'amour immortel de Celui qui est mort pour nous. Et nous sommes élevés et renforcés pour chaque nouveau jour en voyant par la foi la gloire de notre Seigneur ressuscité à la droite de la Majesté dans les hauts lieux (Hébreux 1:3). « Il est à la droite de Dieu, intercédant pour nous » (Romains 8:24). Nous connaissons « Celui qui vit et me voit ». Le Sauveur vivant nous donne la grâce de vivre pour lui. Le puits d'eau vive est toujours là ; nous avons juste besoin de boire de là.

Gordon D Kell